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 Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]

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Renesmée C. Cullen
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Renesmée C. Cullen


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MessageSujet: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 0:51

look in my eyes i still love you
Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] K2b52t Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] 9suzpf
Jacob && Renesmée

    J’avais finalement atterri ici sans m’en rendre compte. Ce n’était peut-être pas une bonne chose, et pourtant comment aurais-je pu l’éviter. J’avais revu mon père, et même si je lui avais demandé de ne pas ébruité ma venue ici, surtout pour ne décevoir personne, je savais que l’information allait finir par être livrée après tout cela se remarquerait finalement. J’avais toujours peur de ne pas être assez forte pour rester, peur de repartir dans peu de temps et de faire encore plus de mal à ceux que j’avais pu aimer. Et aujourd’hui, j’avais l’impression que j’étais prisonnière de moi-même, comment avais-je pu en arriver là ? Je savais ce qui m’avait poussé à quitter Forks, mais aujourd’hui mes raisons me semblaient bien minces. Bien sur je ne pouvais leur dire ce qu’il s’était réellement passé en moi pour que j’en vienne là, et je savais très bien qu’ils ne comprendraient pas. Mais le fait de les avoir quitté, je commençais à croire que cela avait été la plus belle erreur de ma vie. J’avais tout gâcher, j’étais tellement persuadée de leur avoir rendu service en les déchargeant du poids que je représentais que je n’ai pas pensé au fait qu’ils ne le voyaient pas comme ça, eux. J’avais fais de belles erreurs durant ma courte vie, plus que n’importe qui n’aurait pu le faire, et pourtant j’étais bien là, cherchant aujourd’hui j’en étais convaincu, leur pardon. J’étais incapable d’aller de l’avant en sachant que j’avais laissé derrière moi des êtres que j’aime et qui ressentent cette douleur qui a été la mienne pendant ces six derniers mois, et qui l’est toujours.

    Mais ici! Pourquoi être venu ici ? Parce que c’est ici que je devais commencer, j’en étais certaine, parce que c’est auprès de lui que j’étais sure de trouver ce que je cherchais. Bien sur je risquais de me brûler les ailes, si je venais à voir dans ses yeux ce que j’avais vu dans ceux de mon père alors sûrement ne m’en remettrais-je jamais, sûrement devrais-je repartir et tenter d’oublier à nouveau. Non, je devais garder le peu d’espoir qui m’habitait encore. J’avais pourtant peu de chance que cela marche, j’avais sûrement fais trop de mal à ma famille, mais j’étais pourtant convaincu que j’en avais fais d’autant plus à Jacob. Je lui avais laissé entrevoir un futur qui ne pouvait exister, j’avais été égoïste. Aujourd’hui je le savais. Je ne reniais pas ce que je lui avais dis, je ne le pouvais pas, je l’aimais, c’était un fait, mais je n’étais pas un bien pour lui, plutôt un mal, une sorte de produit néfaste pour la santé. Alors qu’est-ce que je faisais là ? Il ne comprendrais pas la raison de ma venue, je lui devais des explications mais je ne pourrais pas lui expliquer pourquoi je suis revenue, je ne le savais pas vraiment, je ne pourrais pas lui dire ce que je faisais ici, combien de temps j’allais rester. Et s’il me haïssait vraiment ? Si c’était cela qui m’attendait, si finalement il avait réussi à m’oublier, s’il n’étais plus celui que j’aime. Je ne pouvais y penser, pas maintenant, pas sans me mettre d’ores et déjà à pleurer. Je le sentis enfin, je ne pouvais oublier son odeur, et la sentir à nouveau me fit me sentir chez moi, c’était étonnant comme certaines choses ne changent jamais.

    Je restais face à la mer, je savais bien qu’il me sentirait lui aussi, s’il voulait vraiment me voir il viendrait à moi, je n’étais pas en position de l’obliger à me rencontrer. Et puis quelque part peut-être avais-je peur, je me rendais compte que je n’étais pas à grand-chose de partir le plus vite possible, de me cacher, juste en espérant l’apercevoir mais ne pas prendre le risque d’avoir à nouveau le cœur brisé.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 1:32

    « Seth ! Lâche moi maintenant ! J’ai besoin d’être seul ! »

    Je raccrochais brusquement le téléphone. Seth était un brave garçon. Toujours là pour m’aider, il pensait bien faire et je le savais. Mais il arrivait des moments où je n’arrivais pas à me montrer poli avec lui. Je savais cependant qu’il ne m’en voulait pas. Qu’il se forçait à comprendre ma peine face à tout ça. Seth était vraiment un chic type. Je décidais d’aller me dégourdir les pattes. Je sortis donc de la maison. Trouvant refuge dans la forêt avant d’enlever mon short pour l’attacher à macheville. De façon à pouvoir m’habiller ensuite. Lorsque je fus sous ma forme de loup, je me mis à courir à toute vitesse. Vers où ? Je ne le savais pas encore. Je n’avais pas encore de destination précise. Mais ça ne saurait tarder. En effet, il me fallut à peine quelques minutes de courses pour découvrir une odeur qui ne m’était pas inconnue. Oh ça non, je l’avais sentis tant de fois, je l’avais chérie pendant tant d’années. Un gémissement m’échappa. Renesmée était dans les parages. Je ne pris même pas le temps de me demander si je voulais ou non la voir. Mes pattes semblaient s’élancer seules. Tout mon être me soufflait pourtant de réfléchir. La voir maintenant et la voir partir encore serait bien trop dur mais d’un autre côté, je pouvais l’empêcher de partir. Seulement, j’avais besoin de revoir son visage. Même s’il n’avait jamais quitté mon esprit, la voir en chaire et en os était important pour moi. Je courrais donc, le plus vite possible. Ma vie en dépendait puisque ma vie se trouvait au bord de la plage. Je n'avais donc plus aucun choix. La retrouver, m'assurer qu'elle allait bien. J'avais déjà envie de lui hurler que je l'aimais mais ça ne changerait rien. J'attendrais. Je ne voulais plus être encombrant. Je l'aimais, c'était pourtant une chose incontestable.

    Lorsque je fus à la dernière rangé d'arbre, je retrouvais mon apparence humaine. Enfilant mon short pour ne pas me présenter nu devant elle. J'avais une éducation tout de même. Je pouvais déjà apercevoir sa silhouette. Face à la mer, elle me faisais pensé à l'un de mes rêves. Où je l'avais aperçu de dos aussi mais dans d'autres circonstances. Une tonne de questions se bouscula alors dans ma tête. Pourquoi était-elle là ? Voulait-elle vraiment me voir, moi ? J’avais peur. Oui, peur qu’elle ne m’aime plus. Peur qu’elle soit passé à autre chose alors que moi, je ne vivais que pour les souvenirs qu’elle avait laissé dans ma tête. Je m’approchais doucement, un nœud à l’estomac. Je retenais mes larmes. Je n’étais pas comme ces vampires moi, je pouvais pleurer mais je ne le voulais pas. Pas tout de suite, pas devant elle. J’étais certain qu’elle n’était pas venu pour voir un homme abattu même si c’était ce que j’étais devenu. Elle n’y était pour rien directement, en fait, si, c’était uniquement de sa faute mais je n’arrivais pas à lui en vouloir alors qu’elle se trouvait là, devant moi. J’étais sûr qu’elle pouvait entendre la chamade de mon cœur. Celui-ci retrouvait sa raison de battre, logique qu’il s’agite. J’aurais voulu sourire mais j’étais bien trop sous le choc. Je ne pourrais vous dire quelle expression elle allait pouvoir lire sur mon visage. Une chose était sûre, je ne voulais pas qu’elle parte. J’avais peur qu’elle s’en aille, là, maintenant. Qu’elle disparaisse sous mes yeux. Pourtant, elle était bien réel. C’était bien elle qui se trouvait de dos. Son odeur ne pouvait pas me tromper. Mon ventre me fit encore un peu plus mal. Je cessais ma route, à une distance raisonnable d’elle. Si je m’étais écouté, je l’aurais déjà dans les bras mais je préférais m’en approcher doucement. Pour ne pas la brusquer en fait.

    « Nessie… ? C’est bien toi ? Dis moi que je ne suis pas fou et que je ne rêve pas. Tu es revenue ? »

    Ma voix trahissait mon émotion. Elle était tremblante et s’était cassé sur le mot revenue. Comme si je n’arrivais pas à y croire. La question exacte aurait été Tu es revenue pour de bon ? Puisque c’était ce qui me préoccupait le plus. J’avais peur de passer pour un idiot mais je n’en croyais pas mes yeux. J’avais fait tellement de rêve semblable à cette réalité que c’était impossible pour moi de croire qu’elle était là. Je fis un pas maladroit. Me retrouvant à cinq pas à peu prés d’elle. Je n’attendais plus qu’une chose, qu’elle se tourne et qu’elle m’offre ses yeux. Pouvoir admirer la douceur de ses pupilles. Je ne pus retenir ces derniers mots...

    « Tu m'as tellement manqué... »
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 1:58

    Finalement je n’étais pas aussi forte que je le pensais. J’avais quand même passé des mois loin des miens, à m’endurcir, à supporter plus que je n’aurais jamais pensé être capable de supporter. Et là, je n’étais capable de rien, je n’arrivais plus à savoir quoi faire j’avais du mal à bouger, j’avais l’impression d’être coincé dans un tunnel plongé dans le noir, sans sortie. Et pourtant, je le sentais approcher, je l’entendais également, je savais qu’il ne me restait pas beaucoup de temps, je ne pouvais bouger, j’avais mal dans tout le corps, comme si j’avais passé des mois allongé et que je devais me relever d’un coup, je savais que j’étais seulement sujette au stress, à la peur. Et finalement ma réaction me prit au dépourvu. Je comptais le laisser venir à moi s’il le voulait, et ensuite me laissait aller dans ses bras, car seuls les siens pouvaient vraiment me donner l’espoir dont j’avais besoin. Mais finalement, j’étais incapable de bouger, me retourner pour voir son visage me semblait impossible, comment avais-je pu penser que j’étais capable d’affronter ça. J’avais beaucoup trop peur de ce que j’étais sur le point de lire sur son visage. Et les battements de son cœur, c’était une vrai torture pour moi, ce son m’avait manqué, plus que n’importe lequel et pourtant je me sentais encore plus mal maintenant, me rendant compte que j’avais fais trop de mal pour avoir le droit de revenir ainsi.

    Il était tout proche à présent, à quelques pas de moi et je le sentais, je ne savais plus exactement pourquoi j’étais venue. Pour le décevoir à nouveau ? Lui faire encore plus de mal ? J’espérais vraiment que non, au plus profond de moi j’avais envi de me convaincre que je serais toujours là à partir de maintenant, qu’il n’aurait plus jamais à souffrir à cause de moi, pourquoi avais-je alors l’impression que cela ne dépendait pas de moi, que c’était inévitable. « Nessie », j’avais l’impression de me plonger dans un autre monde, dans un monde que je n’aurais jamais quitté. Entendre mon nom dans sa bouche me faisait un effet tellement différent que je ne me l’étais jusqu’à présent rappelé. J’avais l’impression d’avoir retrouvé celle que j’étais avant. Mais il ne s’arrêta pas là, alors que cela aurait suffis à me convaincre que finalement j’étais chez moi. Il doutait bien sur, comment lui en vouloir, c’est moi qui était partie sans rien dire, moi qui l’avait abandonné, moi qui avait tourné le dos à ce qu’il ressentait. J’avais envi de lui promettre que c’était bien moi, que j’étais bel et bien de retour, mais le son de sa voix qui se cassa me laissa penser que pour le moment je n’avais pas le droit de lui promettre ça. Peut-être était-ce maintenant que je devais me montrer forte pour deux, pourtant je ne le voulais pas.

    Je fermais les yeux juste une seconde, cherchant en moi le courage d’affronter son regard, de ne pas flancher, et surtout de ne pas lui faire de peine. Je savais bien que j’avais changé depuis mon départ, quelque chose avait changé en moi, et surtout je m’étais renfermée, si bien que j’avais peur de ne pas lui montrer ce que je ressentais vraiment, j’avais peur qu’il ne me comprenne pas comme il savait le faire auparavant. Ses derniers mots pourtant achevèrent le peu de retenue que j’avais encore, et je me retournais lentement vers lui. Je ne peux expliquer réellement ce que je ressentais en posant les yeux sur son visage, entendre sa voix, les battements de son cœur, avaient déjà eu raison de moi, mais finalement il était là sous mes yeux. Lorsque mes yeux croisèrent les siens je compris tout de suite l’ampleur de ce que j’avais fais. J’avais souffert, lui aussi, plus que je n’avais pu l’imaginer, plus que cela ne devrait être permis.

    «  Tu ne rêve pas… Je… oui je suis de retour. »

    Je ne savais même pas quoi dire, en même temps on peut dire que mon cerveau semblait tourner à une vitesse folle, au point que je n’arrivais pas à trouver les mots justes, j’aurais pourtant voulu lui dire tellement de choses, je n’y arrivais même pas, j’étais comme figée.

    « Jake… je m’en veux tellement… »

    C’est tout ce que j’étais en mesure de faire pour le moment, j'avais les larmes aux yeux, je cherchais à me faire pardonner, parce que j’avais besoin de ça pour continuer, parce que s’il devait me tourner le dos alors je ne pourrais y faire face, je n’en étais pas capable, je ne me rappelais même plus comment j’avais fais pendant ces longs mois loin de lui, de Forks, de tous ceux que j’aimais.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 3:45

    Elle se tourna lentement. Trop lentement à mon gout, mais lorsque ses yeux croisèrent les miens la grande aiguille qui rythmait ma vie cesse. Tout autour de moi disparut et il ne restait qu'elle et moi. Nos deux corps, nos deux âmes, nos deux passés, notre passé commun. Tout ce qui avait été mis de côté jusqu'alors. Ce Nous, simplement. Je crus sentir le sol se dérober sous mes pieds mais il n'en fut rien, en réalité, j'étais droit et tendu. Je n'avais pas envie de sombrer maintenant. Je n'avais qu'une seule et unique envie ; m'approcher encore. La toucher pour être sûr que je ne rêvais pas. « Tu ne rêve pas… Je… oui je suis de retour. » Elle confirma donc. Elle allait rester. Pour combien de temps cependant ? Mais passons, je n'étais pas d'humeur à chipoter. Tant qu'elle restait encore un peu avec moi. Je continuais de la regarder. Je n'avais pas posé mes yeux sur elle depuis des mois que je n'avais pas peur de mal le faire. Je savais très bien que mes yeux refléteraient parfaitement tout ce que je ressentais. J’avais toujours des tonnes de questions mais rien ne pouvait sortir de plus. Je n’en revenais toujours pas et je crois que c’était son cas également. Ses doux yeux restaient accrochés aux miens. J’étais heureux. Peu m’importait son absence sur le moment, je voulais juste profiter du fait d’être avec elle. J’aurais du être en colère, m’emportait et lui en vouloir terriblement. Mais ce n’était pas le cas. Bien sûr, je lui en voulais de nous avoir tous abandonné mais je n’arrivais pas à être en colère contre elle. C’était comme impossible. Comme si mon corps et mon cœur refusaient cela. Un sens interdit, une grosse pancarte dans mon cerveau où il y aurait d’inscrit « ne jamais s’énerver contre Nessie. »

    « Jake… je m’en veux tellement… »Il me fallut peu de temps pour remarquer les larmes qui se formaient aux bords de ses yeux. Mon cœur se serra. On pouvait sentir dans sa voix qu’elle était sincère. Elle s’en voulait donc réellement. Regrettait-elle son départ ? Si c’était le cas, pourquoi être partie ? Je ne comprenais pas. Je n’avais d’ailleurs jamais rien compris aux femmes mais là, c’était plus complexe que cela. Loin de la psychologie féminine, enfin, je le pensais. Elle m’apparaissait si faible. Mais pas dans le mauvais sens. Pas dans le sens où j’en avais pitié, bien au contraire. Plutôt dans le sens où je pouvais voir combien la séparation fut aussi dure pour elle qu’elle le fut pour nous. Je n’avais qu’à tendre le bras pour effleurer sa peau mais je n’osais pas. Je n’avais pourtant aucune raison d’hésiter. Elle connaissait la nature de mes sentiments mais j’avais peur qu’elle ne ressente plus la même chose. C’est idiot, n’est-ce pas ? Je tentais un sourire pour adoucir sa peine. Un bref sourire qui était sincère cependant. Je ne savais que dire. Les mots me manquaient pour exprimer tout ce que je ressentais. J’allais faire un pas, le pas. Celui qui nous aurait rapproché encore un peu plus, mais je me ravisai. Je n’oubliais pas mes résolutions qui étaient de ne pas la brusquer ou quoi. Je ne voulais pas qu’elle se voit forcer de se laisser aller dans les bras du pauvre imprégné qu’elle avait laissé ici. Je ne voulais pas de tout ça. Pitié ou compassion ou je ne sais quoi. Je me faisais des films, parce que ce n’était pas vraiment le genre de ma princesse mais bon. Je décidais de tout de même prendre la parole, il le fallait bien de tout façon.

    « Pourquoi ? »

    Un mot. Une question. Des tonnes de réponses possible. J’étais prêt à tout encaisser même si la cause de son départ était moi, je saurais l’accepter. Je voulais connaitre les raisons de son départ et elle s'en doutait. Elle ne pensait tout de même pas pouvoir venir sans me donner d'explications ? Même si je m'en fichais un peu maintenant qu'elle était là, je voulais tout de même connaitre les motivations qui l'avaient poussé à partir. Ça n'était pas rien tout de même. Cependant, je choisis de tenter un rapprochement; Ça ne serait que si elle le souhaitait. Je tendis la main devant moi, le plus simplement du monde. Elle était libre de l'attraper ou non. Libre de me repousser ou de saisir cette chance de nous rapprocher. Les cartes étaient entre ses mains. Tout comme mon cœur et mon âme.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 15:15

    Je ne sais pas vraiment ce qui me retenait encore de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. Surement ne voulais-je pas aller trop vite, je ne voulais pas paraître égoïste, après tout j'étais partie sans rien dire, le laissant croire tellement de choses, et là je n'avais tout simplement pas le droit de l'exposer à mes remords comme ça, sans crier gare. Je restais donc là, immobile, ne réussissant à formuler que quelques mots par ci par là, pas de phrases juste des mots, à quoi est ce que je jouais. En fait, j'avais toujours imaginé le jour où je retrouverais Jacob, mais dans tout mes scénarios rien ne se passait comme ça. J'avais toujours pensé qu'il me détesterais, qu'il ne voudrait plus me voir, qu'il viendrait seulement pour me dire que je n'étais plus rien pour lui, que j'étais comme morte, mon imagination m'avait envoyé bien loin de la réalité je m'en rendais bien compte à présent. Ce que je voyais finalement dans ses yeux me rassura, quelque chose avait changé bien sur et je pouvais voir qu'il était agité par les questions qui devaient se presser dans sa tête, mais je voyais également tout ce que j'avais vu des mois auparavant. Si une partie de moi, celle contrôlée par mon coeur, avait envi de laisser de côté tout ce qui c'était passé, ma raison me disait elle de me méfier, pas de lui bien sur, je le savais incapable de faire quoi que ce soit qui puisse me blesser, mais contre moi même, parce que j'avais peur de le blesser à nouveau, je l'avais fais une fois, comment pouvais-je être sure de ne pas être faible à nouveau, de ne pas avoir à repartir pour une raison où une autre.

    Quelque part j'avais peur, je le comprenais à présent. J'avais toujours eu peur pendant ces six mois de me perdre, d'oublier ce que j'étais, qui mes parents m'avaient appris à être, j'avais finalement réussi à surmonter ça. Mais maintenant que j'étais de retour à Forks je savais que mes démons intérieurs ne mettraient pas longtemps à refaire surface. Depuis que j'avais croisé mon père j'avais peur que la vérité n'éclate, qu'un jour ils apprennent ce que j'avais fais, qu'ils sachent ce qui m'avait réellement poussé à partir, qu'ils en viennent à me rejeter. J'avais préféré partie de moi même plutôt que d'être chassée par les miens. Cette peur ne me quittait plus, alors pourquoi être revenue, je ne le savais pas, peut-être pour retrouver l'amour, parce qu'en tant que nomade vous ne ressentez jamais l'amour, celui que peut vous donner un père, une mère, un membre de votre famille, ou celle de l'être aimé. Et aujourd'hui, me revoilà, là, devant Jacob, alors que je sais au fond de moi que j'ai trop mal en affrontant son regard, parce que j'y voyais tout le mal que je lui avais fais, cela m'était plus difficile que je ne l'avais pensé. Je devais pourtant être celle qui prend sur elle, je refoulais mes larmes. Le voir sourire me fit un bien fou, j'avais l'impression qu'un poids venait de me quitter, une chose que je n'avais pas ressentis depuis trop longtemps. Mais sa question me fit redescendre sur terre, comment pouvais-je répondre à ça sans risquer qu'il ne comprenne. Je baissais les yeux, hésitant quelques secondes, voyant sa main tendue vers moi, que devais-je faire maintenant. Je posais finalement ma main dans la sienne, évitant soigneusement son regard. Le contact de sa peau me donna des frissons, j'en avais oublié tout cela je m'en rendais compte.

    Je... il s'est passé beaucoup de choses depuis mon départ. Je ne sais pas quoi te dire, à part peut-être que je me rends compte de ce que je t'ai fais. Je n'aurais pas du faire ça, je t'ai promis d'être là et je suis partie... tu es surement la personne à qui j'ai fais le plus de mal. Je...

    J'étais incapable de lui expliquer, comment lui dire ce qu'il s'était passé dans ma tête, comment lui expliquer ce qui avait poussé mon départ. Je ne voulais pas qu'il me comprenne mal, je relevais finalement les yeux, cherchant du courage dans ses yeux, ce que finalement j'avais toujours fais.

    J'ai compris il y a six mois que ma présence ici était... une erreur... Je n'aurais pas du exister, je n'ai apporté que des malheurs autour de moi, mes parents méritaient mieux, ils ont eu Enzo ce qui m'a permis de partir plus facilement, et toi.. Jake tu mérite de vivre une vie normale, de ne pas risquer chaque jour de croiser des vampires hostiles. Tu mérite... tellement mieux qu'une petite hybride incapable de t'aimer sans te faire souffrir.

    Je ne voulais pas lui faire de mal, et je savais depuis un moment maintenant que c'était la meilleure chose à faire, j'espérais juste qu'il comprenne. Je l'aimais, tellement que j'en étais complètement détruite rien qu'à lui dire tout cela, mais c'était bien la vérité, il méritait d'avoir une vie heureuse, de trouver une femme, de sa marier, avoir des enfants, une vie que j'avais l'impression de ne jamais pouvoir approcher. Je savais que je ne devais pas le priver de cette vie, j'avais compris ce que mon père avait essayé de faire pour ma mère en sacrifiant leur amour, finalement peut-être était-ce ce que moi aussi je devais faire, me mettre de côté pour lui assurer une vie heureuse, une chose que je n'étais pas en mesure de lui apporter. Délia avait raison finalement, j'étais revenue pour leur faire encore plus de mal.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 17:10

    Renesmée posa sa douce main dans la mienne. Piètre consolation face au vide qu’elle avait laissé dans ma vie mais je m’en contentais. En fait, ça me faisait beaucoup de bien. Ressentir sa présence, la douceur de sa peau contre la mienne. Un discret soupir m’échappa, je ne saurais vous dire pourquoi mais il s’agissait sans doute d’un soupir de soulagement face à cette réalité qui me plaisait tant. Elle aurait pu ne rien répondre à ma question que ça ne m’aurait pas dérangé. Je ne pensais à rien. Incapable de le faire en réalité. Malgré toutes ces choses qui me prouvaient qu’elle n’était pas le fruit de ma folie, j’avais du mal à y croire. Normal, non ? Après six moi sans nouvelles, j’étais devenu complètement fou et j’avais toujours autant besoin d’elle au point que je l’imaginais. J’avais d’ailleurs un jour cru la voir dans la forêt. Du coup, j’avais couru après, même si l’odeur ne m’indiquait en rien sa présence, j’avais couru après un souvenir. Et là, je comprenais la détresse de Bella lorsque Edward était parti. Je comprenais la détresse qu’on pouvait ressentir face à l’absence de l’être aimé. Nos serments d’amour, si je pouvais appeler ça ainsi, ne représentaient donc plus rien à côté. Il est difficile de ne pas sombrer face à ça. Dieu merci, j’avais Edward comme ami. J’avais du monde autour de moi, comme j’avais été là pour Bella, la meute et les Cullen étaient là pour moi. Nous partagions tous la même peine. Je serrai doucement sa main entre la mienne, et j’eus un pincement au cœur. Elle était toujours aussi jolie et je ne pouvais m’empêcher de l’admirer malgré la désolation qui se lisait sur ses traits, tout cela n’entachait en rien sa beauté.

    « Je... il s'est passé beaucoup de choses depuis mon départ. Je ne sais pas quoi te dire, à part peut-être que je me rends compte de ce que je t'ai fais. Je n'aurais pas du faire ça, je t'ai promis d'être là et je suis partie... tu es surement la personne à qui j'ai fais le plus de mal. Je... » avait-elle commencé. Je ne pouvais pas riposter, c’était vrai. Elle m’avait fait énormément de mal, elle m’avait détruite et laissé avec mon amour bien trop grand pour une seule personne. Mais je ne lui en voulais pas si elle décidait de revenir. Bien sûr, ça ne serait pas simple mais je ne voulais qu’une chose, que tout redevienne comme avant. Je voulais pouvoir courir vers le cottage pour la retrouver souriante. Je voulais qu’elle se serre encore contre mon torse chaud. Je voulais qu’elle me susurre encore ces quelques mots qui me tenaient en vie malgré moi. Je voulais encore pouvoir l’embrasser chaque jours qui m’était donné de vivre et pouvoir l’aimer chaque jour un peu plus fort. Mais pour tout ça, il fallait qu’elle reste parmi nous, qu’elle décide de ne pas repartir et elle était seule maîtresse de ses décisions. Même si je ferais sans doute tout pour l’empêcher de partir, je ne voudrais pas la garder avec moi contre son gré, ça serait drôlement égoïste et elle m’en voudrait sans doute. J’étais donc prêt à la laisser partir si elle le désirait mais qu’elle parte maintenant. Qu’elle ne dise pas un mot de plus et qu’elle reprenne sa route avant que la séparation ne soit trop dur à supporter pour ma petite personne. Comprenez mes envies. Je ne voulais pas avoir à subir ça une deuxième fois, mais si ça venait à arriver, je voudrais que ça se fasse le moins douloureusement possible. Souffrir n’était pas pour moi, je n’avais pas eu le choix jusque là pourtant. Cependant, je voulais me préparer à une autre séparation pour en souffrir moins même si c’était absolument impossible. Malgré tour nos efforts, on ne peut jamais vraiment se préparer à une séparation, surtout lorsque le lien qui unis les deux personnes est fort. On croit être prêt mais au final, on se rend compte que c’est bien plus dur.

    Elle reprit finalement la parole, je n’avais pas bougé. Mes yeux étaient toujours fixés sur les sien. « J'ai compris il y a six mois que ma présence ici était... une erreur... Je n'aurais pas du exister, je n'ai apporté que des malheurs autour de moi, mes parents méritaient mieux, ils ont eu Enzo ce qui m'a permis de partir plus facilement, et toi.. Jake tu mérite de vivre une vie normale, de ne pas risquer chaque jour de croiser des vampires hostiles. Tu mérite... tellement mieux qu'une petite hybride incapable de t'aimer sans te faire souffrir. » Stop ! Qu’on la bâillonne sur place, je vous en prie ! Elle avait définitivement perdue la raison. Une erreur ?! Elle ? Bon, dans la mesure où elle n’était pas spécialement désiré de ses parents au début de la grossesse, elle avait raison. Mais elle avait tout de suite été aimé comme jamais personne ne le fut ! Je sentis mon corps trembler. Sous la colère bien sûr. Je lâchai sa main et je fis un pas en arrière, refusant de devenir un quelconque danger pour elle. Elle me parlait d’une vie normale, mais c’était impossible pour moi autant que pour elle. Nous n’étions pas des gens normaux. Je respirai un bon coup, refusant de perdre la tête, j’avais appris à me contrôler depuis un moment maintenant mais là, elle m’avait prit au dépourvu. Le calme revint cependant, et je décidai de prendre la parole pour qu’elle cesse de dire des idioties.

    « Une erreur ? Tu te fous de moi, c’est ça ? Nessie, tu es loin d’être une erreur. Tout le monde t’aime ici. Tes parents n’auraient pu rêver mieux. Tu es tellement parfaite que ça me fait mal que tu puisses penser ça.. Nessie, tu es unique, les malheurs, ça arrive à tout le monde donc je te prierais de ne plus dire pareil idioties. Moi ? Une vie normale ? Tu plaisantes ? Je me transforme en loup, comment avoir une vie normale ? Et une vie tout court ne m’intéresse pas sans toi ! Tu devrais le savoir… Je pensais t’avoir prouvé combien je t’aimais. Les vampires hostiles ne me font pas peur.. Rien ne me fait plus peur que de te perdre à nouveau Renesmée. Je ne mérite rien de plus que toi, et encore, je ne te mérite pas Nessie. Arrête de dire ça, tu m’as fais souffrir uniquement lorsque tu es partie. Sinon, tu m’as aimé de la meilleure des façons… Je ne pouvais rêver mieux. »

    Je n’avais pas l’habitude de parler autant depuis quelques mois. Mais là, j’avais besoin de lui tout ça. Même si elle savait déjà la moitié de tout ça, ce n’était pas grave. J’avais besoin de lui dire. Je fis alors deux pas en avant pour me retrouver tout près d’elle. Mes pas de géant m’aidaient assez. Je pris à nouveau sa main dans la mienne et je me baissai pour vers son oreille pour lui murmurer à nouveau quelques mots, sur un ton bien plus tendre mais qui trahissait encore mes émotions.

    « Je t’aime Nessie, et c’est avec toi que je veux vivre. Ne pars plus jamais, je t’en prie. »

    J’espérais de tout cœur que ma prière allait être entendu. Je ne baissais pas les armes, je ne pardonnais pas complètement son geste, je voulais juste la garder avec moi. Le temps efface les erreurs. Comme tout le monde, elle avait le droit d’en faire et j’espérais vraiment qu’elle considérait son départ comme tel. Je ne bougeais pas. Sa proximité m’avait cruellement manqué.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 18:22

    Je ne sais pas vraiment à quoi je pensais. Dès qu’il lâcha ma main je vis bien dans ses yeux que ce que je venais de dire était tout ce qu’il ne voulait pas entendre. Il était en colère, très en colère, il recula et je ne faisais rien, je ne voulais pas faire de faux pas, je savais pourquoi il faisait ça, même si je savais qu’il ne serait jamais un danger pour moi, j’avais confiance, lui pas. Je savais très bien que mes mots l’avaient blessés, mais je devais lui dire ce que je pensais, j’étais convaincu d’avoir raison. Bien sur comme lui si je m’étais laissé aller à ce que je ressentais, tout cela m’aurait semblé totalement dingue, mais comment lui faire comprendre que quelque part je ne pouvais penser autrement à présent. J’avais compris de nombreuses choses depuis mon départ. J’avais vraiment compris la signification du mot « amour » lorsque j’avais commencé à ressentir ce manque, lorsque chaque petite chose de lui me revenait en mémoire sans que je puisse l’avoir près de moi. Mais j’avais aussi compris que j’étais une menace pour lui, après tout un vampire, même à moitié, et un loup, c’est contre nature. Je n’avais pas esquissé un seul mouvement jusqu’à ce qu’il se calme, je me demandais si il n’avait jamais pensé à ça, après tout toute la meute avait du lui dire, Leah en premier puisqu’elle ne m’aimait pas du tout.

    Son ton m’étonna, il ne m’avait jamais parlé comme ça, parce que nous n’avions jamais eu de dispute, enfin pas vraiment, la plupart du temps je m’énervais et il souriait, je me sentais bête et finalement on en riait bien. Mais à ce moment précis j’avais réussi à le mettre en colère, même en le voulant je n’aurais sûrement pas eu un tel résultat. Il avait raison, j’étais unique d’une certaine manière, cela ne voulait pas dire que j’avais ma place ici pour autant. Les êtres comme moi sont censés être des êtres que l’on trouve dans les bouquins seulement. Mais je ne devais pas aborder plus ce sujet, il ne pouvait comprendre, pas à travers ses yeux, pour lui j’étais parfaite, ce qui était loin d’être le cas. Bien sur me voilà à me sentir coupable à entre ce qu’il me dit, bien sur que je savais tout ça, je sais très à quel point il peut m’aimer, mais cela ne change rien à ce que je pense, je me sens terriblement égoïste en sachant ce qu’il peut manquer en m’aimant moi. Mais finalement je n’y peux rien, je m’en rends bien compte. Mais aujourd’hui, après ce qu’il s’est passé, avec le fait que je ne suis pas sure que ma place soit toujours ici, comment savoir si j’ai le droit de redonner de l’espoir à Jacob.

    Bien sur qu’ils m’aiment, mais cela ne veut pas dire que j’ai ma place ici, je sais que tu ne le comprends pas, et personne ne le peut, mais c’est un fait, j’ai attiré un tas d’ennuis à ceux que j’aime et cela dès ma naissance. Jake… je sais bien que tu m’aime et ne crois pas que je ne t’aime plus ce n’est pas le cas, seulement les choses me semblent tellement dure lorsque je suis là, même pour toi, comprends que c’est parce que je t’aime que j’aurais aimé n’être qu’humaine. Et ne dis pas que tu ne me mérite pas, ce n’est pas toi qui est parti… c’est moi.

    C’était la vérité, j’étais la seule à ne pas mériter cet amour, parce que je n’étais peut-être pas capable de l’assumer, parce que je ne savais sûrement pas à quel point il pouvait m’aimer. Depuis mon départ, j’en avais tout de même une idée plutôt juste, avec ce que j’avais ressentis, je comprenais ce qu’il pensait, le manque était trop dure à supporter, je m’en rendais bien compte. Le fait qu’il se rapproche tant de moi ne m’aidait pas à avoir les idées clair, je n’avais qu’une envie c’était de taire cette petit voix dans ma tête et de me laisser aller, de pouvoir rien qu’un instant croire que tout pouvait rester ainsi, que le temps pouvait s’arrêter sur cette plage, rien que lui et moi pendant un moment. Ses mots me firent mal, parce que je n’étais pas en mesure de lui promettre de rester, mais j’en avais tellement envi. Je ne savais plus quoi faire, je ne savais plus où j’en étais, j’avais réussi à me convaincre que sa vie serait plus belle sans moi, comment cette certitude pouvait-elle disparaître si vite, si facilement.

    Je t’aime aussi Jacob. Mais je… je ne peux pas te promettre de rester.

    Être honnête, voilà tout ce que je pouvais faire, mais pourtant je savais qu’il n’allait pas aimer ce que j’allais dire, je n’avais pas envi de le faire souffrir encore plus, alors pourquoi est-ce que j’étais ici, si je n’étais pas revenu, il aurait fini par oublier, même si cela me faisait encore plus mal de le penser. Je m’écartais de lui, sachant que si proche je serais incapable d’être lucide, je n’avais aucune chance s’il restait là tout près de moi à me dire ce que j’avais rêvé d’entendre depuis des mois. Je n’étais pas capable de le regarder dans les yeux, je savais très bien ce que j’y verrais et cela allait sûrement me faire encore plus mal, je détournais donc le regard en direction de la plage, la lisière de la forêt si proche, je ne savais pas comment lui dire ce que j’avais en tête, comprendrait-il ? J’en doutais fortement.

    J’ai envi de rester. Vraiment, mais il faut comprendre qu’aujourd’hui je ne sais pas ce qui est le mieux pour vous, ma vie ici me manque, et… tu me manque, j’aimerais pouvoir effacer tout ce qui est arrivé par ma faute, ton chagrin et ta colère car je sais que tu en as. Je ne sais plus si j’ai ma place ici parce que cela serait vous en demandez beaucoup trop après ce que j’ai fais. Je sais que si je dois repartir, alors je t’aurais fais encore plus de mal en revenant et je m’en voudrais encore plus, mais à l’heure d’aujourd’hui… je ne suis plus sure de rien.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyDim 16 Aoû - 22:47

    « Je t’aime aussi Jacob. Mais je… je ne peux pas te promettre de rester » Son verdict tomba. C’était donc sans appel. Le bon côté des choses était qu’elle était encore indécise et que de ce fait, je pouvais essayer de la convaincre de rester. Mais peut être qu’elle n’en avait pas envie. Peut être qu’une vie avec moi ne l’intéressait pas. Très bien, si c’était le cas, je ne m’imposerais pas, non, jamais. Mais je souhaitais qu’elle reste pour sa famille. Même si elle disait m’aimer, je me demandais ce qui l’empêchait de rester. Nous étions tous là, dans son cœur, mais nous pouvions tous l’être à ses côtés. Il était clair qu’elle n’avait pas à hésiter, nous lui pardonnerions la moindre de ses erreurs sur le champ s’il le fallait pour qu’elle rentre auprès de nous. Une fois encore, je lâchai sa main. Je ne voulais pas qu’elle reparte mais avais-je seulement le droit de l’exiger ? Avais-je seulement le droit de faire ce caprice ? Je pouvais toujours la supplier de rester, me mettre à genoux si elle le souhaitait. Elle avait dit que parce qu’elle m’aimait elle voudrait n’être qu’une humaine. Je ne saisis pas tout de suite. Mais si elle n’était pas ce qu’elle était, peut être que je ne me serais pas imprégné d’elle et qu’aujourd’hui, je continuerais à vouer un amour impossible et tellement frêle à Bella. Frêle parce que cet amour n’est rien par rapport à ce que je pouvais ressentir à cet instant. Je n’avais pas fais un seul autre mouvement, je l’écoutai, la regardai, comme pour refaire un stock. Ne voulant jamais oublier son image, ni sa voix. Non, si elle choisissait de repartir, je l’en empêcherait, c’était sûr. Je me mettrais sur son chemin, c’était sûr, ou je partirais avec elle. Je m’en fichais. Je pouvais tout laisser ici pour partir avec elle. Si c’était ce qu’elle souhaitait bien sûr. Bien que j’en doutais un peu. Mais le plus raisonnable était qu’elle reste pour tout le monde. Elle ne pourrait jamais retrouver un foyer comme le sien, en était-elle seulement consciente ? Personne ne reprendrait une existence normale si elle repartait.

    Je continuai de la regarder et alors que ses yeux cherchaient à fuir les miens, les miens ne cherchaient qu’à rencontrer les siens. J’avais besoin de trouver ma force dans son regard mais elle fuyait ce pseudo affrontement. Elle reprit alors la parole, je l’écoutais attentivement. « J’ai envi de rester. Vraiment, mais il faut comprendre qu’aujourd’hui je ne sais pas ce qui est le mieux pour vous, ma vie ici me manque, et… tu me manque, j’aimerais pouvoir effacer tout ce qui est arrivé par ma faute, ton chagrin et ta colère car je sais que tu en as. Je ne sais plus si j’ai ma place ici parce que cela serait vous en demandez beaucoup trop après ce que j’ai fais. Je sais que si je dois repartir, alors je t’aurais fais encore plus de mal en revenant et je m’en voudrais encore plus, mais à l’heure d’aujourd’hui… je ne suis plus sure de rien. » Elle avait envie de rester mais n’en étais pas sûre. Bon dieu, si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais attrapé par les bras et l’aurais secoué pour qu’elle comprenne que sa place était ici quoi qu’elle pense. Qu’elle aurait toujours sa place auprès de nous et ce, même si elle décidait de repartir. Sa vie lui manquait, je lui manquais. Ma petite poupée voulait effacer mon chagrin et ma colère. Bien sûr que j’étais en colère, surtout lorsqu’elle parlait ainsi. Surtout lorsqu’elle se demandait si elle avait sa place ici. Je ne pus m’empêcher de soupirer avant de l’attirer entre mes bras. Comme si c’était la première et la dernière fois. Mon étreinte n’était pas trop forte pour qu’elle puisse s’en dégageait lorsqu’elle le souhaitait. Je respirais pleinement son odeur, et mon cœur s’accéléra encore après avoir loupé un battement. Il avait reprit des battements irréguliers. Elle faisait tout partir en vrille chez moi mais c’était vraiment bon. Mon cœur n’avait pas battu de cette sorte depuis des mois.

      « Reste alors… »


    C’est tout ce que je prononçais pour commencer. Ma voix était douce et limite suppliante. Si elle le voulait, elle n’avait qu’à le faire. Pour moi, tout était simple. Elle doutait seulement trop. Elle voulait rester, elle restait. Elle voulait partir, elle partait. Ma joue se colla contre celle de ma Nessie. Les mots me manquaient mais ainsi positionné, il m’était impossible de m’énerver. Oui, il m’était impossible de m’emporter alors que nos peaux se touchaient ainsi, enfin, je le pensais. De plus, je ne voulais pas lui faire peur ou quoi que se soit d’autres. Je voulais juste qu’elle comprenne la peine qu’était mienne. Je comprenais à mon tour la position délicate dans laquelle elle se trouvait. Mais de mon point de vue, elle ne pouvait que rester, elle en était obligé. Enfin, c’était mon point de vue, rien de plus.

      « Le mieux pour nous, je pense que je peux parler au nom de tout le monde, c’est que tu restes ici. Que tu reprennes ta vie comme elle était. Ou que tu y fasses les changements que tu souhaites mais que tu le fasse ici. Ton chemin doit se faire ici Nessie avec… ta famille. Mon chagrin et ma colère ne sont que secondaires, tu ne dois pas t’en faire pour ça. Le temps effacera tout ça si tu reviens. Je t’en prie… »


    Je faisais une petite pause, c’était dur pour moi de ne pas craquer. Dans la mesure où j’avais envie de lui murmurer combien notre séparation fut douloureuse. Mais ça aurait été drôlement égoïste de ne penser qu’à moi. Pourtant, j’en avais envie. Je repris donc, une nouvelle fois la parole. De façon à finir mon discours, une bonne fois pour tout.

      « Tu as le droit de douter Nessie, d’avoir peur ou je ne sais quoi. Mais je t’assure que tu auras toujours ta place auprès des tiens. Ils te pardonneraient n’importe quoi et tu le sais. Mais si jamais tu venais à ne plus l’avoir, à cause de je ne sais quoi, tu l’auras toujours ici.. »


    Après ce, j’attrapais sa main pour la poser contre mon cœur. Puisque oui, elle aurait toujours sa place dans mon cœur. Et que quoi qu’il arrive, je l’aimerais toujours. Ce n’était pas comme si elle allait pouvoir se retrouver seule du jour au lendemain, elle m’aurait toujours sur le dos et j’espérais bien qu’elle en était consciente.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyLun 17 Aoû - 0:10

    Finalement je n’aurais sans doute pas du être sincère, ce qu’il entendait ne lui plaisait pas, je pouvais le comprendre mieux que quiconque, s’il m’avait dis ça, si les rôles étaient inversés, je ferais tout pour le convaincre qu’il a tord, pour le convaincre de rester près de moi, de ne pas me quitter. Je savais très bien ce qu’il pouvait ressentir, ce qui ne m’aidait pas à avoir les idées clair. Je fuyais son regard jusqu’ici parce que je ne pouvais faire autrement, comment aurais-je pu lui faire comprendre les doutes qui étaient les miens s’il avait vu dans mes yeux que je ne voulais vraiment qu’une chose c’était rester près de lui. J’étais vraiment heureuse que mon père ne soit pas là, s’il avait vu tout cela dans mon esprit il est certain qu’il aurait paniqué, peut-être serait-il près à me ligoter sur une chaise finalement pour que je ne reparte plus jamais. Cette idée m’arracha un léger sourire, presque imperceptible, c’était bête de penser ça en fait, mes parents avaient beau être inquiets, ils m’aimaient et c’est pour quoi ils me laisseraient partir si je le voulais, je le savais à présent, ma décision avait été enfantine, j’aurais du attendre leur retour, leur parler de vive voix, leur présenter Délia pour qu’ils voient que je n’étais pas seule dans ma démarche, que ce n’était pas une fuite mais plutôt un besoin d’oublier.

    Mais pour l’instant ce qui m’importait vraiment c’était lui, et rien que pour ça je chassais le reste de mon esprit, j’étais revenue que me fallait-il de plus pour comprendre que ma place était ici ?! Je ne savais pas. Je me laissais faire alors qu’il me prenait dans ses bras. J’entendais son cœur avoir un raté puis battre tranquillement, un son qui m’avait manqué. J’avais pensé ne pas risquer ce genre d’étreinte mais finalement je n’y pouvais rien, je me laissais aller, me blottissant entre ses bras. Je me sentais tellement bien que j’aurais voulu n’avoir jamais manqué une seconde de ce sentiment de sécurité et d’amour que je ressentais. Je n’osais répondre aux deux mots qu’il venait de prononcer, je n’étais sure de rien je ne voulais pas lui donner la mauvaise réponse, en tout cas celle que j’aimerais mais qui peut-être ne sera pas la bonne. Je comprenais finalement son point de vue, il avait raison, pour eux je devais rester, parce qu’il ne savait pas ce que j’avais fais, celle que j’étais devenue, et je m’étais promis qu’ils ne sachent jamais, je pouvais partir et décider de les perdre, je ne pourrais supporter qu’ils me rejètent. Ses supplications ne m’aidaient pas à avoir les idées clair, il me faisait du mal, parce que je ressentais la douleur qui l’habitait comme si elle était la mienne, et elle l’était d’une certaine manière. J’aurais tellement aimer lui dire que oui je serais toujours là pour lui, quoi qu’il arrive.

    Faire ma vie ici… cela me semble être un rêve plutôt qu’une réalité, après tout ça ma vie ne sera plus jamais la même. Je me rends compte que ma soif de changement était une belle erreur, aujourd’hui j’aimerais que les choses redeviennent simples, comme ce jour là dans la clairière, tu te souviens ? Il n’y avait que toi et moi, rien d’autre, pas de peine, pas de colère, rien que nous.

    Je fermais les yeux quelques secondes, capturant ce souvenir dans mon esprit, celui qui m’avait finalement accompagné pendant ces six mois, celui là même qui m’avait redonné espoir lorsque je n’en avais plus du tout. C’est certainement le fait qu’il soit si gentil, si compréhensif qui me faisait le plus de mal finalement, j’aurais aimé qu’il s’énerve qu’il me dise ce qu’il avait sur le cœur, je le méritais après tout.

    Je n’en suis pas si sure tu sais, pas depuis… enfin disons que j’en doute parfois.

    Finalement il posa ma main sur son cœur et je souris, comme je le faisais auparavant, relevant la tête vers lui pour enfin retrouver ses yeux. Finalement ce n’était pas si difficile de se laisser aller, j’avais juste besoin qu’on me rappelle ce pourquoi j’étais revenu même si j’avais pensé l’oublier.

    Ça m’a manqué tu sais… Les battements de ton cœur, c’est comme si le mien avait cessé de battre lorsque j’ai cessé d’entendre le tien.

    Je souriais faiblement, ma main quittant finalement son cœur pour venir se poser sur sa joue, il était brûlant mais j’y étais habitué, moi-même ayant une température trop élevée. A cet instant seulement j’avais l’impression que ces six mois n’avaient pas exister, que nous venions de nous quitter la veille, un beau rêve, la réalité allait bientôt me frapper à nouveau.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyLun 17 Aoû - 22:48

    Nessie, mon adore poupée, cita mon souvenir le plus cher. Ce jour dans la clairière où nous n’étions que nous deux. Elle avait raison. Tout était tellement simple. Elle, moi, notre amour et rien d’autre. Pas de peine, pas de rancœur, pas de peur, pas de colère, pas d’hésitation. Juste la pudeur et la candeur d’un premier vrai rendez-vous entre deux personnes qui s’aiment réellement. Elle exprimait le souhait de retrouver cela. Que tout redevienne comme c’était avant. D’accord ! J’avais eu envie de le crier haut et fort, d’accord, si elle souhaitait. J’aurais fait tout mon possible pour que tout redevienne comme avant. J’aurais fait tout ce qu’elle voulait pour qu’elle soit heureuse. Je me fichais de ces mois de malheurs, je me fichais de ma peine et de l’abandon. Je comprenais à présent pourquoi Bella avait courus vers une mort qu’on croyait certaine en Italie pour sauver Edward. Je comprenais enfin… Ma vie ne comptait pas à côté de la sienne. J’avais tellement de choses à dire mais le tout restait enfermé pendant qu’elle levait ses grands yeux vers moi. Je n’avais plus de mots, elle m’avait désarmé en un regard. Et ce, depuis toujours. Elle pouvait me calmer en un regard, en un geste et je n’étais même pas sûr qu’elle le savait vraiment. Je lui offris un faible sourire. Mon cœur s’emballait toujours autant. Mes yeux sur elle, semblaient admirer la plus belle des merveilles. Et c’était le cas. Ceci dit, elle prit doucement la parole « Ça m’a manqué tu sais… Les battements de ton cœur, c’est comme si le mien avait cessé de battre lorsque j’ai cessé d’entendre le tien. » Sans que je le veuille vraiment, je fis la moue. Parce que j’étais triste qu’elle puisse avoir souffert elle aussi. J’aurais préféré souffrir mille fois plus pour lui arracher sa peine.

    Sa douce main quitta mon cœur pour venir trouver ma joue. Je fermais à moitié les yeux, comme pour profiter de ce contact au maximum. Sa présence m’avait tellement manqué que j’en venais dingue. J’aurais tué quiconque qui aurait gâché ce moment. Puisque ce moment était semblable à celui de la clairière. C’était salement romantique, trop romantique peut être pour des retrouvailles. L’eau, la plage, la plus belle des demoiselles et moi. Notre amour nous enveloppant dans un monde à part et cette coupure du monde réel. J’avais peur qu’en bougeant trop ou en parlant, j’avais peur que tout cela se dissipe. Qu’elle se détache de moi, que je ne puisse plus la sentir contre ainsi contre moi. Sa remarque me plut cependant. C’était le même cas pour moi, un signe que nous étions sans doute fait l’un pour l’autre. Mon cœur ne battait ainsi qu’en sa présence. Et lorsqu’elle était loin de moi, c’était comme s’il ne battait pas du tout. J’ouvris à nouveau entièrement les yeux. Mon regard plongeait dans le sien. Le fait que nous soyons si proche n’arrangeait pas les choses et ne m’aidait pas à réfléchir pour pouvoir trouver les mots justes. Comprendriez vous ce que je veux dire si je disais n’être qu’un homme ? De plus, je n’avais pas vu l’objet de toutes mes pensées depuis six mois entier. Je décidais donc de prendre la parole, dans un murmure cependant.

    « Tu pourrais l’entendre tous les jours, si tu le souhaitais… »

    Je ne faisais que dire la vérité. Il était vrai qu’elle pourrait entendre battre mon cœur tous les jours si elle restait et si elle souhaitait. Et si elle le voulait, elle pourrait même l’entendre en continue. Le choix lui revenait cependant. Je ne pouvais malheureusement pas prendre une décision pour elle. Je continuais de fixer ses grands yeux, sans bouger. S’il devait y avoir un quelconque échange en plus. Je ne voulais pas faire le premier pas, tout ne dépendait plus que d’elle à présent.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyLun 17 Aoû - 23:41

    Le fait d’évoquer cette après midi passée dans la clairière me rendit nostalgique. En repensant à cette journée je me dis que la vie ici était vraiment belle, cela avait des airs de conte de fée dans mon esprit qui s’était embrumé depuis des mois. J’en venais à me demander comment j’avais eu la force de quitter tout cela. Bien sur j’avais pris la décision qui me semblait la plus juste à l’époque, et je crois qu’aujourd’hui encore je comprenais que j’avais fais le choix le plus judicieux et sûrement le plus sage. Ce secret que je portais en moi, il m’avait poussé à partir, mais aussi pour Jacob, après ce qu’il s’était passé j’étais sure de ne plus pouvoir être près de lui, il était celui qui ne comprendrait pas ce qu’il s’était passé, il était trop différent des miens. Les Cullen, ils pouvaient, peut-être pas comprendre, mais accepter ce que j’avais fais, mais Jacob comment pourrais-je jamais lui dire sans que je vois ce que j’avais si peur de voir dans ses yeux. Si je venais à représenter le monstre que j’avais l’impression d’être devenue dans ses yeux, mon monde s’écroulerait j’en étais certaine, la souffrance que j’avais pu ressentir en le quittant serait bien pâle face à ce que je pourrais ressentir s’il venait à cesser de m’aimer. L’image qu’il me renvoyait de moi-même m’effrayait quelques fois, parce qu’il me voyait comme un être parfait, du moins jusqu’à ce que je parte, et cela me faisait peur, parce que je ne l’étais pas, j’avais cette peur sourde qui me criait qu’un jour il ouvrirait vraiment les yeux, qu’un jour son amour finirait par cesser de l’aveugler et qu’il verrait vraiment ce que je suis. Je me rappelais les mots de Délia, « il ne peut pas être à toi, tu es un vampire avant tout ne l’oublies pas », elle n’avait cessé de me le répéter, j’avais fini par y croire, parce qu’elle avait peut-être raison dans le fond, chacun sait quels sont les rapports entre loups garou et vampires, et pourtant j’avais continué à y croire, pour moi-même, parce que je n’étais pas capable de renoncer.

    Je ne souriais pas et pourtant je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis très longtemps, j’avais retrouvé ce que j’avais si désespérément cherché en partant de Forks. J’avais fuis la ville en pensant oublier et retrouver une vie normale, ne plus me sentir comme une intrus dans ce monde. Et pourtant, je me sentais appartenir à quelque chose que maintenant, puisqu’il était là, j’avais sûrement cherché à m’accrocher à une autre orbite mais finalement il était le centre de mon univers, celui qui avait cessé d’exister dès que ma décision avait été prise. Aujourd’hui les choses étaient différentes, cela me faisait du bien. Je regardais Jacob et je me dis que j’avais sûrement fais la plus belle erreur de ma vie en partant, j’avais tellement essayé de me convaincre qu’il serait mieux sans moi que je me rendais compte que je n’avais pas une seule seconde pensé à ce que cela me ferait s’il s’en rendait compte. Comment aurais-je bien pu supporter de le savoir heureux avec une autre, j’avais finalement du complètement perdre la raison. Lorsqu’il me regarda de nouveau dans les yeux je comprenais que je ne pourrais pas repartir, cela m’était impossible de penser à être loin de lui à nouveau, mais alors cela impliquait je doive être totalement honnête, que nous ayons cette conversation un jour, celle qui ferait peut-être de lui celui qui part, mais je n’avais pas le droit d’en décider à sa place, ce choix lui reviendrait finalement, c’était trop facile de partir sans donner de raison, faire face à la réalité était bien plus dure. Lorsqu’il ouvrit la bouche ce fut pour me murmurer ce que j’avais tant besoin d’entendre. Je passais ma main sur sa joue, me rendant compte que je n’étais plus qu’à deux doigts de finalement tout faire disparaître, mais en avais-je le droit finalement ? Si je l’embrassais maintenant, tout serait perdu, je savais que je ne demandais que ça, et pourtant, je retirais ma main de sa joue, me rendant compte que c’était une erreur pourtant. Je baissais les yeux, posant ma tête sur son torse, j’avais besoin de temps, tout cela ne pouvait se résoudre ainsi, il était ridicule que les choses soient si simple, que je revienne et qu’il n’en demande pas plus.

    Je sais… c’est-ce que je veux. J’ai toujours pensé que… tu ne me voyais pas comme je suis réellement, je pensais qu’un jour tu découvrirais que je ne suis pas si parfaite. Cela arrivera, mais finalement ça ne m’inquiète plus tant que ça.

    Je relevais les yeux vers lui, souriant faiblement, me rendant compte que non cela ne serait pas facile, et pourtant je lui devais bien. Je reculais légèrement, m’écartant de lui car je savais que jamais il n’oserait me faire part de ses reproches si j’étais si près de lui.

    Je suis consciente que tu dois avoir des questions, je me rends compte que je ne t’ai donné aucune explication. Je suis capable d’oublier cette explication, parce que ce serait bien plus simple pour moi, mais je crois que tu as besoin de me dire ce que tu as sur le cœur... sans cela, j'ai peur que l'on ne puisse jamais vraiment se retrouver.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMar 18 Aoû - 16:42

    Lorsque ses doigts passèrent sur ma joue, c’était comme si elle m’avait électrocuté. Elle aurait pu me faire toucher des fils hautes tensions ou je ne sais quoi, que ça aurait été pareil. Seulement, c’était salement agréable. J’ignorais si j’avais réellement le droit de profiter de ces petites choses. Avais-je réellement le droit de profiter de sa peau alors qu’elle ne savait pas si elle allait rester. Elle était tout ce que j’avais. Mon asile, mon remède. Je m’en rendais encore plus compte aujourd’hui. Maintenant que je l’avais retrouvé. J’avais des séquelles de son départ, normal me direz-vous. Mon âme sœur s’était aller. J’avais mordu la poussière et peu à peu je sentais mon âme bruler. C’était peut être absurde mais loin d’elle, je me consumais de l’intérieur. Si elle n’était pas revenue, je n’aurais jamais pu oublier. Je n’aurais jamais pu apprendre à être un autre homme pour vivre loin d’elle. J’étais conscient que si elle ne revenait jamais, j’allais devoir m’y faire. Même si tout mon corps ne pouvait pas s’y faire, je savais bien que je n’aurais pas eu d’autre choix. Dieu merci, elle était là. Devant moi. Je me rappelais le nombre de fois où j’avais traversé cette plage dans l’espoir de l’apercevoir. Et c’était ainsi pour bien des endroits. Je ne saurais vous dire combien de fois j’avais fouillé la forêt de fond en comble, je ne demandais pas de pouvoir la rattraper, mais juste de pouvoir la voir. C’était une douleur trop importante pour moi, si forte que je n’aurais jamais imaginé ça. On essaye toujours de s’imaginer comment on pourrait vivre certaines situations. Ainsi, lorsqu’on est enfant, on se demande ce que ça peut faire de vivre sans ses parents. On essaye de se l’imaginer. Comme tout enfant, j’ai moi aussi essayé de me l’imaginer mais lorsque je dus grandir sans la présence de ma mère, ce fut beaucoup plus compliquer que ce que j‘avais imaginé. Cette sensation de vide, cette affreuse impression de ne pas avoir fait assez pour cette personne même si on se retrouve impuissant face à ce qui nous arrive. Cependant, je m’étais déjà imaginer vivre sans Renesmée, je n’aurais pas eu le choix si ce jour là, dans la clairière, elle n’aurait pas offert à mon cœur la possibilité de battre contre le sien librement. En effet, si elle m’avait repoussé, j’aurais été blessé mais ce n’était pas le soucis, je n’aurais pas eu d’autres choix que de vivre sans elle puisqu’il aurait été étonnant qu’elle veuille bien de moi en tant que meilleur ami tout en sachant que j’étais fou d’elle. Bref, tout ça pour dire que ce que j’avais imaginé était bien loin de la réalité. C’était bien plus violent, plus cruel. C’est quelque chose qui vous arrive en plein dans la figue et vous ne pouvez rien contre ça. Ainsi donc, lorsqu’elle avait prit la fuite, elle m’avait involontairement tué d’une certaine façon. Puisque mon cœur avait cessé de battre à toute vitesse et que ma joie se dissipa. En fait, Nessie avait sans doute emmené une partie de mon cœur et mon âme avec elle. Être imprégné, ce n’est pas simple tous les jours, c’est moi qui vous le dit.

    « Je sais… c’est-ce que je veux. J’ai toujours pensé que… tu ne me voyais pas comme je suis réellement, je pensais qu’un jour tu découvrirais que je ne suis pas si parfaite. Cela arrivera, mais finalement ça ne m’inquiète plus tant que ça. » Me disait-elle de sa voix qui savait me rendre complètement fou. Pas si parfaite ? Bien sur que si elle l’était. A mes yeux, en tout cas. Elle l’était à sa manière et son image à mes yeux ne pourrait jamais changer. Elle avait donc oublier l’imprégnation ? Je ne pouvais voir qu’elle et je la voyais d’une façon qui était surement exagéré mais de la plus belle façon du monde. Heureusement que ça ne l’inquiétait plus, sinon, j’aurais été obligé de lui dire que je ne cesserais jamais de la voir comme je la voyais maintenant. C’était l’un des bons côtés de l’imprégnation mais aussi le plus effrayant. Puisque, quoi qu’il arriverait, Nessie sera toujours la seule dans ma tête et mon cœur, je ne pourrais jamais cesser de l’aimer mais si, elle venait un jour à se lasser, je ne pourrais rien contre ça. Malheureusement, l’imprégnation ne marchait que dans un sens, ainsi donc, si elle voulait me quitter un jour, elle en avait tout à fait le choix. Même si je redoutais cela, je ne voulais jamais être séparé d’elle. Moi, par contre, je ne pourrais jamais la quitter, c’était une chose irrationnel. Ou si je venais à le faire, ce serait contre mon gré, sous un chantage puissant ou je ne sais quoi. Mais même si je venais à la quitter parce qu’elle m’avait du mal ou pour je ne sais quoi, je ne cesserais jamais de l’aimer et ça, c’était sûr. Avait-elle voulu me manquer en partant ? Et bien c’était le cas ! Elle m’avait manqué bien plus que la partie de mon cœur qu’elle avait emporté m’avait manqué. J’aurais aimé pouvoir lui demander de toujours faire en sorte d’éviter une séparation, mais ça aurait été trop égoïste et déplacé.Ses grands yeux se levèrent une nouvelle fois vers moi. Nous aurions été en guerre que le combat aurait prit fin à cet instant. Je n’avais pas besoin de mentir, je ne le faisais jamais d’ailleurs lors que ça la concernait, son regard était le plus beau que je n’avais jamais croisé. J’aurais voulu sentir ses lèvres contre les miennes. Sentir tout mon intérieur trembler et la serrer un peu plus contre moi. J’aurais voulu qu’elle m’accorde cela mais ça aurait été perdu d’avance pour moi. Je me serais perdu contre ses douces lèvres et j’aurais oublié tout ce qui faisait que nous en étions là aujourd’hui. Tout ce qui faisait que j’étais quand même en colère contre elle aujourd’hui, même si j’étais trop heureux pour l’admettre. Une certaine rancœur s’était installé. Normal, me direz-vous. Comment réagir quand la personne que vous aimez le plus et avec laquelle vous êtes sensé être un Nous s’en va sans même vous donner une explication. J’aurais sans doute mieux réagit si elle l’avait fait. Si elle avait accepté de me donner la raison de son départ. Si je l’avais jugé bonne, je l’aurais laissé partir. Puisque je ne pouvais aller à l’encontre de ses désirs mais j’aurais aimé être mis dans la confidence. Seulement, ce n’avait pas été le cas. Nessie avait préféré partir sans rien dire à personne. Quelques mots couchés sur du papier et nos derniers moments passés ensemble pour souvenir.

    Je ne pouvais cependant pas la blâmer pour ce comportement. Je me devais d’être un minimum compréhensif. Je profitais seulement d’être avec elle, maintenant. J’aurais le temps de réfléchir à tout ça. Seulement, elle recula doucement. S’éloignant de moi et me laissant avec mon affection. Je savais que ce n’était que pour nous permettre de discuter aisément. J’avais eu le temps d’apprendre avant son départ que notre proximité était aussi troublante pour elle que pour moi. Chose qui ne me dérangeait pas, bien au contraire. C’était une sensation tout à fait exquise. Le simple fait de pouvoir la tenir contre moi me rendait fou de joie. Sa douce voix se fit entendre une nouvelle fois, brisant le silence qui avait trouvé sa place quelques secondes auparavant. « Je suis consciente que tu dois avoir des questions, je me rends compte que je ne t’ai donné aucune explication. Je suis capable d’oublier cette explication, parce que ce serait bien plus simple pour moi, mais je crois que tu as besoin de me dire ce que tu as sur le cœur... sans cela, j'ai peur que l'on ne puisse jamais vraiment se retrouver. » Des questions ? Je n’en avais finalement pas tant que ça mais j’avais des questions, oui, c’était sûr. Pourquoi ? Quelle était la véritable raison de son départ ? Voilà celle qui me hantait depuis six mois. J’avais essayé de retourner le problème dans tout les sens, je n’avais rien trouvé. Capable d’oublier ? Elle le pouvait donc ? C’est sur qu’il aurait plus simple pour nous qu’elle oublie cette explication et que j’oublie son départ. Nous aurions pu retrouver une vie relativement simple et agréable mais nous n’aurions jamais pu nous retrouver, comme elle le disait si bien. Si nous voulions absolument retrouver tout ce qui nous liait auparavant, il fallait qu’on discute. Qu’on règle tout ça, une bonne fois pour toute. Seulement, je ne savais pas par où commencer. Je n’étais même pas sur de pouvoir trouver les bons mots. Il fallait que je lui dise tout ce que j’avais sur le cœur ? Que je lui dise combien elle m’avait fait souffrir ? Était-ce cela qu’elle voulait entendre ? Elle voulait entendre mon cœur crier ? Ou attendait-elle quelque chose d‘autre ? Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre. Je ne voulais pas la blesser avec mes mots maladroits. Il ne s’était écoulé que quelques secondes depuis la fin de ses paroles. Mon cerveau s’activait afin de trouver les mots justes. Ces mots que j’avais répété des nuits entières pour savoir quoi lui dire le jour de son retour. Il y avait eu plusieurs versions. Le Jacob énervé, qui n’aurait pas hésité de lui envoyer tout ce qu’il pensait à la figure. Le Jacob sympathique, qui aurait simplement demandé des explications et finalement ; le Jacob amoureux, celui qui se tenait devant elle à ce moment, celui qui ne voudrait pas lui faire de mal et surtout qui ne saurait pas trouvé les bons mots. C’était toujours ce Jacob là qui revenait lorsqu’elle se tenait devant moi. Je n’y pouvais rien, ça devait être inscrit dans mes gênes.

    « Je.. »

    Super début. Voilà que je butais sur le premier mot. Assurance, quand tu nous tiens. Quelle ironie en plus. Bref, mon regard était toujours accroché à celui de la jolie demoiselle qu’était Renesmée. C’était sans doute ce qui me déconcentrait d’ailleurs. Je détournais les yeux, d’habitude sans gêne, je ne savais pas vraiment où me mettre. Le pire, c’est que ce n’était pas comme si nous allions parler de quelque chose de gênant. En fait, il me suffisait juste de lui dire ce que j’avais sur le cœur. Quoi que, vous l’aurez compris, ça se révélait assez compliqué pour moi. Allez savoir pourquoi. Pourtant, il fallait bien que je fasse un effort. Mes yeux avaient glissés sur l’horizon, de façon à ne plus devoir affronter son si beau regard. Dis comme çà, on aurait dit que ça me dérangeait. Habituellement, jamais. Mais là, c’était une autre histoire. Il fallait que je sois sérieux et surtout que je trouve quoi dire. Parce que avoir l’air sérieux sans rien avoir à dire, ça sert un peu à rien. Mais bon, revenons-en à nos petits moutons.

    « Je n’ai qu’une seule question et je crois que tu t’en doutes. Quelles sont les réelles motivations de ton départ ? Je pense que c‘est une chose à laquelle tu dois me répondre si tu souhaites vraiment qu‘on se retrouve. »

    C’est bien Jacob. T’es un bon petit. Regarde, t’as su parler sans dire un mot de travers. J’étais fier quelque part, mais ça, on s’en fichait peu. J’avais raison et je le savais. Je savais aussi qu’elle ne nierait pas cela. Après tout, si elle voulait qu’on se la joue franchise pour mieux se retrouver, j’étais d’accord mais il fallait qu’elle soit vraiment franche. Je n’aurais sans doute aucun moyen de vérifier ses dires et de comprendre si elle ne me mentait pas. Seulement si je venais à apprendre qu’elle me mentait sur ce point, vraiment important à mes yeux, je ne pourrais sans doute pas lui pardonner. Détruire cette belle histoire ? J’en serais capable comme je l’ai dit plus haut, contre mon gré bien sur mais le mensonge dans ces circonstances là n’étaient pas la meilleure des choses, je préférais encore qu’elle ne dise rien si elle ne souhaitait pas m’en dire plus. Je comprendrais et je lui laisserais sans doute le temps de venir vers moi pour m’en parler. Je pouvais me montrer patient avec elle.Je repris cependant la parole.

    « J’ai bien sur d’autres questions mais elles sont moindres. Où as-tu passé tout ce temps ? Avec qui surtout ? »

    Le avec qui était important pour moi. Je ne pouvais pas supporter de ne pas savoir avec qui elle était. J’avais confiance en elle, mais je n’avais pas confiance en tous les autres personnes qu’elle voyait et que je ne connaissais pas. Malheureusement, je ne pouvais pas la garder seulement pour moi et son départ me l’avait bien fait comprendre. Malgré tout, j’étais un homme jaloux et je le savais. Possessif ? Peut être un peu aussi mais ce n’était pas de ma faute, mon amour me faisait perdre la tête. Tellement que je pensais que c’en était de même pour elle. J’oubliais souvent qu’elle n’éprouvait pas la même chose que moi. De l’amour, certes, mais sans doute pas aussi fort que moi. Au final, je l’aimais plus qu’elle pouvait m’aimer mais ça ne me gêner absolument pas. Ou alors, je sous estimais vraiment la force de son amour.

    « Tu veux savoir ce que j’ai sur le cœur, Renesmée ? Mais que veux-tu entendre vraiment ? Que tu m’as fait souffrir ? Que c’était pire que la mort sans toi ? Je ne veux pas te faire de mal en te confiant le mien. Tu es là et c’est tout ce qui m’importe. Bien sur, je comprends qu’il faut qu’on ait cette discussion si on veut se retrouver mais j’avoue ne pas savoir quoi te dire exactement… »

    Mes mots étaient confus, mes pensées aussi. Je l'avais appelé Renesmée sans même m'en rendre compte, sans doute parce que la discussion était sérieuse. C’était vrai après tout. Je ne savais pas quoi lui dire et je ne pouvais rien contre ça. Je le répète mais je ne voulais pas lui faire de mal. Je pouvais supporter ma douleur, et si elle restait, cette douleur ne mettrait pas bien longtemps à disparaitre. Du moins, j’aimais m’en convaincre. Mes yeux cherchèrent les siens à nouveau. Je n’avais pas bougé. Ne voulant ni me rapprocher, ni me reculer. J’en aurais tout le temps plus tard. Pour le moment, je devais régler cela avec elle, même si ça s’annonçait difficile.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMar 18 Aoû - 18:21

    Il n’y avait aucune chance que cette conversation me plaise. Je savais déjà assez précisément ce qu’il allait me demander. Je savais que je devrais expliquer mon départ, les raisons qui avaient pu me pousser à quitter Forks, les quitter eux, sans une explication. Je me rendais compte que mon cœur serait bien plus léger si en partant je leur avais laissé une lettre expliquant ce qui m’avait poussé vers la porte. Mais comment expliquer cela aux gens que j’aime, je n’y arriverais sans doute pas, surtout pas avec Jacob, il était capable de l’encaisser, il était fort je le savais, mais jamais plus il ne me regarderait de la même manière, jamais plus je n’aurais le courage de le regarder en face si je voyais dans ses yeux la déception, l’horreur que j’avais vu dans les miens, dans ceux d’Emmett aussi. Emmett, le seul à savoir ce qui était arrivé. Je me rappelle ce que j’avais vu dans ses yeux, il avait tout de suite compris, et même si il semblait plus déçu qu’autre chose je savais bien qu’il avait compris pourquoi je devais partir. Peut-être que cette révélation les aideraient tous à tourner la page, après tout une fois qu’ils le sauraient ils voudraient oublié, c’était d’ailleurs la meilleure chose à faire sans aucun doute. Je savais que si proche de lui il ne serait pas capable de me dire ce qu’il ressentait vraiment, d’être franc avec moi. Je sais que Jacob m’aime mais justement, c’est cela qui le pousse à sans cesse vouloir me préserver, jamais il n’avait élevé la voix devant moi, jamais il ne m’avait reproché quoi que ce soit, pourtant plus d’une fois je l’aurais mérité je le savais très bien. Et maintenant, cette distance dont j’avais pris l’initiative serait sans doute une aide, je le pensais tout du moins. Lorsqu’il commença mais s’arrêta, j’eu l’impression que mon cœur allait exploser, j’avais cette peur sourde qui me criait de le faire taire, je n’étais pas prête à lui dire, mais c’était trop tard, je savais au fond de moi que sans cela les choses ne seraient jamais plus les mêmes. Je respirais profondément, attendant la question qui je le savais était celle qui allait arriver en premier, je fermais les yeux lorsqu’il détourna les siens de mon visage. Je préférais cela, je n’étais pas apte à lui dire la vérité si je devais affronter son regard. Finalement la sentence tomba, sa question fut comme une gifle en pleine figure, pourtant je m’étais préparée. Mais il avait raison, je ne pouvais éviter cette question, j’avais demandé la franchise, je devais m’y tenir.

    Et pourtant, j’aurais voulu me frapper la tête contre un mur, pourquoi fallait-il que ce soit si difficile je ne le savais pas, sûrement parce que ma culpabilité me consumer, si je m’étais pardonné à moi-même cela serait sans doute moins dure de le dire à ceux que j’aime. Je n’avais plus qu’à prendre sur moi, j’avais appris durant ces quelques mois à me montrer plus forte, j’avais changé, en bien je l’espérais, et j’aurais voulu me convaincre que j’avais appris à faire face aux coups avec plus de détachement, ce n’était pas certain pour autant. Je ne voulais pas le regarder, je ne savais pas comment lui dire, cela allait sans doute marquer la fin de son amour pour moi, cela allait me détruire, c’était certain.

    Avant de… de tout te dire, sache que je comprendrais si tu ne voulais plus jamais me voir.

    Mauvais début, bravo Nessie, tu mets les pieds dans le plat! Il allait sans doute vouloir protester contre ça, je ne lui laissais pas le temps de le faire, je reprenais aussitôt comprenant que si je ne parlais pas maintenant je ne le ferais jamais.

    Très bien, il y a un peu plus de six mois, j’ai rencontré un vampire, Délia, et elle m’a vraiment aidé alors que j’en avais besoin, je peux dire que c’est grâce à elle que je n’ai pas fais de bêtise… enfin, un jour nous étions près des montagnes et un couple est passé non loin de nous, Délia ne s’est pas contrôlée, elle s’est élancée contre eux, et avant que j’arrive ils étaient déjà tous les deux à terre, la femme était inconsciente et elle perdait du sang, Délia était déjà en train de… elle s’était occupée de l’homme. J’ai… j’ai voulu aider cette femme, je me suis approchée pour essayer de faire quelque chose mais l’odeur… le sang c’était trop dure…

    Je me rendais compte que plus je parlais plus ma respiration était heurté, je n’avais pas relevé les yeux, j’étais toujours fixée sur un point invisible à la lisière des arbres, je n’avais pas pu le dire, j’en étais incapable, je sentais bien son regard sur moi, et je ne pouvais finir, je ne pouvais le dire à voix haute, j’en étais incapable. Je fermais les yeux, me disant que je préférais encore qu’il disparaisse sans avoir à affronter l’horreur qu’il devait ressentir, ce serait plus simple ainsi pour me convaincre que cette journée n’était qu’un rêve. Ses questions n’étaient pas terminée et je me forçais à y répondre, essayant de préserver ma voix des tremblements qui m’avaient pris mais je n’y arrivais pas, j’étais peu sure de moi, j’étais tétanisé en fait, il ne comprendrait pas, je n’arrêtais plus de me le répéter.

    Je suis allé près de Chicago d’abord puis au Mexique, on a beaucoup bougé jusqu’à aller au Canada, on était à deux heures d’ici en courant il y a trois jours alors je suis partie, je suis revenue. Je… j’étais avec Délia, Mike pendant un moment et... Oliver.

    Je n’étais pas proprement capable de lui donner plus de détails pour le moment, j’étais enfermée dans mon enfer personnel, j’avais envi de fuir, de repartir, de remonter le temps, de remonter ces six mois en quelques secondes et de faire les choses différemment. Je n’avais pu lui dire ce qui m’avait réellement poussé à partir, bien sur le fait de m’en être prise à cette femme avait joué, mais ce n’était pas le tout, je n’avais pas pu lui dire que Délia m’avait prouvé que j’étais capable de lui faire du mal, à lui, qu’il serait sans doute ma prochaine victime. Je ne pouvais m’y résoudre, c’est-ce qui avait décidé mon départ finalement, la peur de le blesser, d’être capable d’être le monstre que j’étais finalement devenu ce jour là, avec lui. Je rouvris les yeux en l’entendant m’appeler Renesmée, jamais il ne m’avait appelé ainsi mais je ne bronchais pas, je n’avais rien à dire, il recommençait à se taire pour ne pas me blesser, ces paroles étaient encore teinte du fait qu’il n’avait aucune idée de ce que j’étais vraiment. Je fuyais son regard, incapable de le soutenir je le savais. Je me perdais finalement dans la contemplation de la plage, me rendant compte que les choses étaient bien pâle lorsque j’avais en moi cette impression de vide.

    Je ne sais pas… je crois que tu as le droit de me dire que je t’ai déçue, que je t’ai fais souffrir, car c’est le cas, je t’ai brisé le cœur, et maintenant… je ne sais même plus si j’ai le droit de prétendre à cet amour, après ce que j’ai fais, je ne suis pas… je ne veux pas te faire de mal à nouveau.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMer 19 Aoû - 14:12

    Je m’étais préparé psychologiquement à pouvoir encaisser n’importe quoi. Elle aurait pu rencontrer un autre homme et décider qu’il était mieux pour elle que moi, mais apparemment elle m’aimait encore. Donc, ce n’était pas ça. Je ne savais pas vraiment vers quoi tourner mes pensées. Elle commença par prendre la parole d’une façon qui ne me rassurait guère. « Avant de… de tout te dire, sache que je comprendrais si tu ne voulais plus jamais me voir. » J’aurais voulu protester. Lui dire que jamais je ne voudrais cesser de la voir mais si elle-même s’en rendait compte, ça devait être grave. Avait-elle braqué une banque ? Fait quelque chose d’illégal ? Avant même que je puisse ouvrir la bouche, elle reprit la parole. « Très bien, il y a un peu plus de six mois, j’ai rencontré un vampire, Délia, et elle m’a vraiment aidé alors que j’en avais besoin, je peux dire que c’est grâce à elle que je n’ai pas fais de bêtise… enfin, un jour nous étions près des montagnes et un couple est passé non loin de nous, Délia ne s’est pas contrôlée, elle s’est élancée contre eux, et avant que j’arrive ils étaient déjà tous les deux à terre, la femme était inconsciente et elle perdait du sang, Délia était déjà en train de… elle s’était occupée de l’homme. J’ai… j’ai voulu aider cette femme, je me suis approchée pour essayer de faire quelque chose mais l’odeur… le sang c’était trop dure… » … Oh Mon Dieu ! Je m’attendais à tout sauf à ça. Du sang humain ! Je fis un pas en arrière plus sous le coup du choc qu’autre chose. Ma douce Nessie, celle que j’aimais tant avait finalement finit par gouter au sang humain, le sang de cette pauvre femme en plus, une femme qui n’avait rien demandé à la vie. Je baissais la tête, ne voulant pas affronter son regard, je ne voulais pas qu’elle trouve dans le mien quelque chose qui n’aurait pas à être là. Ainsi, tout les idéaux pour lesquels sa famille se battait… Elle avait bu du sang humain… Tout se bousculait dans ma tête, ça aurait pu être n’importe qui et à choisir j’aurais préféré que ça soit le mien. Je récupère bien plus vite que la normal mais mon sang ne devait guère l’attirer à côté de celui d’une personne complètement humaine et c’était normale. Je ne savais pas vraiment quoi penser, quoi dire. M’enfuir ? J’y avais pensé. Partir en courant pour essayer de digérer la chose à ma façon. Je ne savais plus quoi penser mais si je partais maintenant, quelque chose me disait que je ne pourrais jamais plus la revoir. Mais si elle choisissait cette voix, celle de se nourrir de sang humain, je devrais me décider à cesser de la voir. Le travail de la meute n’est-il pas de protéger les humains ? Le pire je pense, c’est la déception qu’on pourra lire dans les yeux de sa famille lorsqu’ils l’apprendront. Eux, qui ont tentés d’inculquer les bonnes bases à Nessie. Bien sûr, ils seraient sans doute plus compréhensif que moi, parce qu’ils avaient sans doute tous craquer un jours mais pour moi, c’était quelque chose que je ne pouvais concevoir. Pas elle, pas ma Nessie.

    « Je suis allé près de Chicago d’abord puis au Mexique, on a beaucoup bougé jusqu’à aller au Canada, on était à deux heures d’ici en courant il y a trois jours alors je suis partie, je suis revenue. Je… j’étais avec Délia, Mike pendant un moment et... Oliver. » Elle répondit à mes questions même si je n’écoutais déjà plus. Je n’arrivais pas à comprendre. Peut être parce que je ne savais pas ce que l’appel du sang pouvait faire mais je n’avais jamais imaginé qu’elle puisse franchir cette limite. C’était parce que les Cullen se disaient différent qu’aujourd’hui nous étions ensemble. C’étaient parce qu’ils ne se nourrissaient pas de sang humain que nous les acceptions. Hors, elle était une Cullen, quelque part elle avait enfreins une règle. En tant qu’Alpha, je ne ferrais rien, c’était sûr. Ce serait classé comme accident et si l’un des gars ou Leah a quelque chose à redire, je ferais en sorte qu’il ne dise rien. Ceci dit, en tant qu’homme, en tant que Jacob, je ne savais pas comment réagir. J’étais en colère bien sûr, qui ne le serait pas face à ça ? « Je ne sais pas… je crois que tu as le droit de me dire que je t’ai déçue, que je t’ai fais souffrir, car c’est le cas, je t’ai brisé le cœur, et maintenant… je ne sais même plus si j’ai le droit de prétendre à cet amour, après ce que j’ai fais, je ne suis pas… je ne veux pas te faire de mal à nouveau. » Elle avait parlé une nouvelle fois pour après se taire. Bien sur qu’elle m’avait déçue, plus que ce que j’aurais cru. Me briser le cœur ? Elle l’avait fait et pourtant, elle l’avait recollé si vite. Elle ignorait si elle avait le droit d’encore prétendre à cet amour. C’était une bonne question. J’essayais de ne pas m’emporter, je savais de quoi nous étions capable lorsque nous nous emportions trop. Emily en était la preuve. Je ne voulais pas la blesser, j’avais beau être furieux contre elle, je ne voulais pas.

    « Honnêtement, je ne le sais pas non plus… »

    Oui, moi, Jacob Black, j’avais dit ça. Je devais être fou. Je parlais là du fait de savoir si elle pouvait encore prétendre à cet amour. En réalité, elle le pouvait, je ne saurais la repousser bien longtemps mais sur le coup, c’est tout ce qui me vint aux lèvres. Je ne savais pas quoi dire, ni comment. Mais après tout, pourquoi est-ce qu’il fallait que je cherche à prendre des gants ? Elle voulait savoir ce que j’avais sur le cœur, il n’y avait rien de mieux que me dire ça.

    « Nessie, n’as-tu pas réfléchis une seule seconde ? Si nous sommes ici tous les deux, si nous nous aimons, c’est grâce à la différence de ta famille ! Comment as-tu pu ? Tu ne respectes donc pas les idéaux de Carlisle ? Je ne veux pas paraitre sans cœur mais je ne comprends pas. Et tu dois t’en douter… Mon dieu Nessie ça aurait pu être n’importe qui ! Seth, une amie à toi ou même moi. Tu te rends compte ?! »

    A croire que je la prenais encore pour une enfant. Mais ce n’était pas de ma faute. Je ne pouvais pas comprendre parce que je n’étais pas l’une de ces créatures assoiffés de sang, sans doute. C’est là que je comprenais l’étendu de nos différences. Je relevais la tête pour la regarder. Pas d’une façon hautaine ou encore déçu. Seulement, l’incompréhension se lisait sur mes traits et sans doute dans mes yeux. J’avais besoin de plus d’explications, besoin de comprendre pour lui pardonner. Même si ce n’était pas à moi qu’elle avait fait du mal, je n’arrivais pas à digérer ça.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMer 19 Aoû - 19:47

    On dit souvent que la vie est trop courte et qu’il faut en profiter. Ces personnes ont raison, et l’ont s’en rend compte d’autant plus lorsque l’on perd des êtres aimés. Je n’avais pas eu à vivre cela comme tous les autres, j’avais bien entendu perdu Charlie, mon grand père, et même si c’est la seule mort que j’avais eu à déplorer, elle m’affectait toujours. Aujourd’hui je me rendais compte que je ne pouvais rien contre le départ des êtres que j’aimais. Mais perdre une autre personne me serait bien trop dure, être loin d’eux était dure mais imaginer qu’ils puissent vraiment quitter ce monde me terrifiait, je me savais incapable de le supporter. Bien sur la perte que je risquais de subir ne serait pas une mort, quoi que peut-être la mienne, intérieur en tout cas. Je ne pouvais imaginer ma vie à Forks sans Jacob, je m’étais déjà demandé ce que je ferais lorsqu’il saurait la vérité et qu’il me rejetterait, comprenant que finalement je n’étais qu’un monstre parmi tant d’autre, fidèle à mon espèce. Bien sur se l’imaginer est une chose, le vivre en est une autre. J’avais réussi à lui dire la vérité, je n’avais pas donner de raisons pourtant susceptible de le retenir, je n’en avais pas eu la force tout simplement. Mais je le regrettais, lorsque je vis reculer je ne pus que me rendre compte que j’avais eu raison pendant tout ce temps, que ma vie était une belle erreur, si j’étais capable de représenter une menace même pour le seul homme que j’aimerais jamais, que me restait-il ? Ma famille, oui bien sur, mais je n’étais pas sure de l’avoir encore.

    Je me retrouverais seule, exactement comme je l’avais pensé des mois durant. Ma douleur était trop importante, et je fermais les yeux, réprimant mes larmes, je ne voulais pas qu’il me voit pleurer, cela serait pitoyable, j’étais celle à blâmer, pas celle qui devait être réconfortée. J’attendais finalement qu’il parte, j’étais convaincu qu’il n’aurait pas la force de me regarder plus longtemps, j’attendais juste d’entendre le bruit de ses pas s’éloigner, mais rien ne vint. Je rouvrais les yeux, me replongeant dans le présent. Tournant finalement la tête vers lui lorsque j’entendis les quelques mots qu’il prononça, ces quelques mots que j’avais toujours redouté, ces quelques mots qui venaient à me confirmer ce que je savais déjà. Si je m’y étais préparée je ne savais pas pourquoi cela faisait si mal, je baissais les yeux, mes larmes commençant à couler sur mes joues, je tournais finalement la tête, préférant me cacher de cette faiblesse qui était la mienne, ne sachant pas quoi répondre, que pouvais-je bien dire de toute façon ? Le supplier ? De quoi ? De me comprendre, je ne le pouvais pas moi-même, de me laisser lui prouver que je n’étais pas un monstre, j’en étais un, je l’étais devenu. Est-ce que des remords peuvent effacer la faute ? Je ne le pense pas, pas encore du moins, mon monde venait de s’écrouler sous mes pieds, et tout ce que je pouvais encore faire c’était laisser mes larmes couler en silence, attendre qu’il me dise finalement que j’aurais du rester loin, ne jamais revenir, qu’il n’y avait plus rien pour moi ici, tout du moins qu’il ne serait plus là pour moi, lui qui représentait pourtant ma vie désormais. Je ne méritais rien d’autre après tout. Je passais ma main sur mon visage, effaçant toute trace de mes larmes par la même occasion, je l’avais entendu, bien sur que je respectais les principes des miens, mais bien sur lui ne pouvait le savoir, il ne pouvait comprendre, je devais encore lui dire ce qu’il s’était vraiment passé avant mon départ, même si lorsque je me retournais pour le regarder je me rendais compte que j’étais devenue quelqu’un d’autre dans ses yeux. Je détournais le regard, préférant le calme de la forêt au mal que je ressentais en le regardant.

    Tu crois que cela serait arrivé si j’avais pu y réfléchir ? Non, il n’y a rien de plus important que de préserver les êtres humains pour moi, nous pouvons nous en passer, alors pourquoi les blesser, je ne suis pas comme ça j’ai juste.. Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé en moi. Tu n’imagine pas une seconde ce que le sang humain a comme effet sur nous, tu ne peux pas t’imaginer à quel point cela peut-être dur. Tu crois que je n’ai pas pensé que cela aurait pu être toi! Selon toi pourquoi suis-je partie ? Pour ça justement, parce que j’ai compris que j’étais capable de te faire du mal… j’ai réussi à m’arrêter aussitôt ce jour là, mais j’avais tellement peur d’être capable de…

    Je m’arrêtais parce que ma voix c’était brisée, je ne pouvais pas continuer, il me verrait comme une menace, il me voyait déjà comme tel, j’étais capable de blesser quelqu’un et si j’en venais à vraiment devenir une menace pour lui, je ne pourrais le supporter je le savais. Je reprenais doucement le contrôle de moi-même, décidant qu’il était tant d’en finir avec tout cela, je voulais que cette discussion cesse, qu’il parte s’il le voulait, mais je ne pouvais en supporter plus.

    J’ai toujours pensé que j’étais capable de me contrôler, parce que j’y parvenais avec toi, parce que je n’aurais jamais pensé être capable de faire quelque chose comme ça. Mais après ce qui est arrivé, j’ai décidé qu’il valait mieux que je parte, parce que j’avais peur de te faire du mal. Tu n’as pas idée de ce que je peux ressentir lorsque je suis près de toi, ton odeur, l’odeur de ton sang, tout ça à un effet sur moi même si je fais tout pour ne pas y penser. J’y arrive la plupart du temps, mais je savais que si un jour je devais m’en prendre à toi… je ne pouvais pas rester, attendre de voir ce qu’il se passerait… je sais que tu ne comprends pas, mais tu peux au moins me croire lorsque je te dis qu’il ne se passe pas un jour sans que je sois écoeurée par moi-même, pas une seule journée ou je ne pense pas à tout ça en voyant le monstre que je suis réellement.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMer 19 Aoû - 22:44

    Je la vis passer sa main sur son visage et je ne pus m’empêcher de m’en vouloir. Avais-je été trop dur avec elle ? Elle détourna une nouvelle fois les yeux avant de prendre la parole. De sa voix qui malgré tout restait la plus douce à mes oreilles. « Tu crois que cela serait arrivé si j’avais pu y réfléchir ? Non, il n’y a rien de plus important que de préserver les êtres humains pour moi, nous pouvons nous en passer, alors pourquoi les blesser, je ne suis pas comme ça j’ai juste.. Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé en moi. Tu n’imagine pas une seconde ce que le sang humain a comme effet sur nous, tu ne peux pas t’imaginer à quel point cela peut-être dur. Tu crois que je n’ai pas pensé que cela aurait pu être toi! Selon toi pourquoi suis-je partie ? Pour ça justement, parce que j’ai compris que j’étais capable de te faire du mal… j’ai réussi à m’arrêter aussitôt ce jour là, mais j’avais tellement peur d’être capable de… » disait-elle. Sa voix s’était brisé et mon cœur se serra. J’aurais voulu m’avancer, la serrer fort contre moi et l’empêcher de continuer. Lui dire que jamais elle ne me ferait de mal et que quoi qu’il pourrait arriver je l’aimerais encore. J’aurais voulu pouvoir lui dire que je lui pardonnais sa faute et que je n’avais pas peur d’être le prochain, que ça n’arriverait jamais. Et de tout façon, mourir entre ses bras était mon vœu le plus cher même si dans mes rêves nous avons vécu bien longtemps et que je suis mort en héros. Dans mes rêves, je l’avais déjà épousé, j’avais des enfants d’elle et je mourrais en la sauvant. Oui, il était dur de voir la réalité en face. Mais là, je ne pouvais rien dire de tout ça, je ne pouvais pas bouger. Je ne pouvais même pas comprendre. C’Est-ce que j’avais compris de son discours et qu’aussi elle avait compris qu’elle était capable de me faire du mal. N’en étais-je pas capable moi aussi ? Elle devait bien savoir qu’à la moindre émotion trop forte je pouvais lui déformer les visage comme Emily, ou même la tuer. Je comptais prendre la parole mais je n’en eus pas le temps puisqu’elle le fit elle aussi. « J’ai toujours pensé que j’étais capable de me contrôler, parce que j’y parvenais avec toi, parce que je n’aurais jamais pensé être capable de faire quelque chose comme ça. Mais après ce qui est arrivé, j’ai décidé qu’il valait mieux que je parte, parce que j’avais peur de te faire du mal. Tu n’as pas idée de ce que je peux ressentir lorsque je suis près de toi, ton odeur, l’odeur de ton sang, tout ça à un effet sur moi même si je fais tout pour ne pas y penser. J’y arrive la plupart du temps, mais je savais que si un jour je devais m’en prendre à toi… je ne pouvais pas rester, attendre de voir ce qu’il se passerait… je sais que tu ne comprends pas, mais tu peux au moins me croire lorsque je te dis qu’il ne se passe pas un jour sans que je sois écoeurée par moi-même, pas une seule journée ou je ne pense pas à tout ça en voyant le monstre que je suis réellement. » J’étais donc la cause de son départ ?

    Je ne savais pas quoi faire. Mais je savais que si elle avait quitté sa famille c’était en parti de ma faute. Que si je n’étais pas entrée dans sa vie, tout cela ne serait jamais arrivée. Elle aurait grandit, heureuse et près des siens. Elle n’aurait jamais pensé à s’en fuir. Et même si elle avait fait cette erreur, elle se serait dit que ce n’était pas grave, le temps aurait apaisé ses peines et elle aurait repris une vie saine au sein de sa famille vampirique. Il n’y aurait pas de Loup, susceptible de la tenter. Puisqu’elle l’avait dit elle-même, je n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait ressentir en ma présence. Ainsi, à chaque fois que nous nous étions pris dans nos bras, à chaque baiser, pensait-elle uniquement au sang qui circulait dans mes veines ? J’en doutais, mais j’essayais de comprendre à quel point ça pouvait être dur pour elle. J’en venais à la conclusion que malgré tout, je n’étais pas le bon. Qu’il lui fallait un vampire ou un hybride, comme elle. Il lui fallait un homme contre lequel elle pourrait se laisser aller sans penser à son sang. Un homme qui saurait la rendre heureuse puisque apparemment j’avais échoué. Malgré mes efforts et même si ce n’était pas moi qui avait commis la faute, je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était de ma faute. Que si je n’avais pas été un loup, ça aurait pu être différent. Je ne renierais jamais ma nature, c’était une chose sûre, j’étais né ainsi mais à ce moment là, je regrettais de ne pas être né pour devenir un vampire. Je n’avais donc pas le choix, je devais la quitter. Abandonner son amour, abandonner mon bonheur. Lui laisser la possibilité de construire une vie normale pour elle. J’essayerai peut être d’en faire autant. Seul, cependant. Puisque mon imprégnation ne me permettrait pas d’aimer une autre femme autant que je l’aimais elle. Je n’avais guère le choix et si la solution était de me détruire en même temps que ce Nous, je le ferais. Pour son bien. Je n’ignorais pas le fait qu’elle serait triste, mais je savais qu’Edward et Bella seront s’occuper d’elle comme il le fallait.

    « Tu es parti pour éviter de me faire du mal et tu m’en a fait quand même. Je n’ai pas peur Renesmée, je serais prêt à prendre ce risque chaque fois que nous serons ensemble. Je ne t’en veux pas. Non, c’est une erreur. Nous en faisons tous. Je te crois mais il ne faut pas t’en vouloir, nous avons tous des faiblesses. La tienne est celle de toutes personnes comme les tiens. Le sang. Mais tu l’as dit, je ne peux pas comprendre quels effets il a sur vous. Je ne pourrais sans doute jamais comprendre. Je ne suis pas comme toi Renesmée… »

    J’essayais de lui dire qu’elle allait devoir reprendre une vie sans moi. Je prierais intérieurement pour qu’elle proteste, pour qu’elle n’accepte pas de me laisser partir si facilement même si c’était ce que je croyais de mieux pour nous. Je me condamnais à broyer du noir le restant de ma vie. Je pouvais déjà tirer un trait sur mon amitié avec Edward et Bella. Avec les autres Cullen aussi, si on pouvait appeler ça ainsi. Je pris une profonde inspiration, fuyais du regard. Je ne voulais pas la regarder droit dans les yeux en lui disant ce que j’avais à lui dire, elle aurait compris que je mentais, que je cherchais même à me mentir à moi-même.

    « Je ne suis sans doute pas celui qu’il te faut. »

    C’était dit. Je n’avais plus qu’à partir. M’enfuir avant de croiser une nouvelle fois ses yeux et de revenir sur ce que je venais de dire. Bien sur que si j’étais celui qui lui fallait ! Je m’étais juré un jour de ne jamais abandonner, si je n’arrivais pas à l’avoir, j’avais promis de me battre jusqu’à n’en plus pouvoir et aujourd’hui, je lui annonçait ça ainsi. Je ne bougeais pas pourtant, mes jambes refusaient d’obéir à mon cerveau. Je baissais la tête. Et malgré mon statut d’homme courageux, je n’ai pas honte de dire que cette réalité m’arracha quelques gouttes salés que je m’empressai d’essuyer pour ne pas perdre pied.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyJeu 20 Aoû - 0:47

    Il était bien plus compréhensif qu’il ne devrait. Il avait le droit de ne pas comprendre, après tout il n’avait pas ce démon à l’intérieur de lui qui le poussait à faire le mal. Après ce que je venais de lui dire, je crois bien que n’importe quel homme censé m’aurait dis que je n’étais rien à part une créature immonde et que le monde se porterait mieux sans moi. Mais pas lui, pas mon Jacob. Mon Jacob, je continuais à me dire que je ne devrais bientôt plus l’appeler ainsi, de mon point de vue nous ne pouvions plus être ensemble parce que je n’étais plus digne de prétendre à un nous. J’avais cru lui faire comprendre que mon départ était du à moi et moi seule, qu’il comprenne que si j’étais partie c’était de peur de le priver de sa vie. De l’en priver en lui faisant du mal malgré moi ou de l’en priver en l’écartant peut-être d’une vie ou il aurait pu être véritablement heureux, avec une humaine, une personne qui jamais n’aurait pu le blesser. Bien que cette pensée me déchirait le cœur j’avais réussi à me convaincre que c’était la meilleure chose pour lui, j’étais attachée à mon propre bonheur bien sur mais le sien passait avant tout, je l’avais compris, c’est ce qui comptait le plus pour moi depuis déjà longtemps. Je savais que quelque part je n’étais pas capable de me passer de lui, c’était égoïste de ma part mais une partie de moi avait d’ores et déjà décidé de se battre, cette partie contrôlée exclusivement par mon cœur, mais l’autre, celle qui me poussait à le faire passer avant moi-même, celle-ci venait de ma raison, et je n’étais pas toujours apte à la combattre. Mes sentiments étaient pourtant plus fort que le reste, et je ne pouvais m’empêcher d’imaginer qu’en me battant assez fort j’étais capable de lui faire comprendre que nos vies étaient liées, qu’il ne pouvait me quitter, cela était impossible. Je ne voulais pas vraiment affronter son regard, j’avais toujours peur que celui-ci change de tout au tout, que finalement il finisse par comprendre que l’attitude à adopter face à moi était liée à l’horreur que je devais lui inspirer au fond de lui.

    Finalement il n’était pas loin de la vérité, je l’écoutais parler, me rendant compte que je n’avais peut-être pas été totalement clair dans mes propos mais il avait compris l’essentiel j’en étais sure. Il avait raison en tout cas, j’avais voulu évité de lui faire du mal en partant mais finalement il avait souffert. Mais je n’étais pas d’accord avec ce qu’il disait, il se disait près à prendre des risques, je le refusais, ne comprenait-il pas qu’à mes yeux sa vie était bien plus précieuse que la mienne, il avait sa place dans le monde, je ne pouvais imaginer être celle qui le prive de sa vie, cela m’était insupportable, alors comment penser que chaque fois que nous serions ensemble il pourrait se demander à quelle moment j’allais perdre le contrôle, à quel moment j’allais le tuer, ce n’était pas une vie ça, et avoir cette image de moi dans sa tête me faisait froid dans le dos. J’étais tellement persuadée jusqu’ici d’être une menace pour lui que je ne m’étais jamais demandé ce que cela me ferait vraiment d’en être une à ses yeux, une chose était certaine je ne le voulais pas. Et le voilà qui dit qu’il ne m’en veut pas, que l’on fait tous des erreurs, je suis d’accord sur le fond mais mon erreur à moi aurait pu coûter la vie à cette femme, cela je ne pouvais le nier, ni l’accepter. Oh elle était bien morte malheureusement, mais pas par ma faute, je m’étais arrêté presque aussitôt, je ne sais comment dès que je sentis son sang sur mes lèvres j’avais reculé, bizarrement une chose s’était produite que je ne m’expliquais pas. Enfin ce n’était pas le sujet pour le moment et je sentais que cela je devais en avoir l’explication auprès des miens. Finalement voilà la conclusion à laquelle il en était venu, il n’était pas comme moi, et heureusement, il était trop précieux pour être un vampire comme moi, même à demi je savais que cela était une malédiction plus qu’autre chose à présent, même si j’essayais de m’en préserver. Je relevais finalement les yeux vers lui, ayant toujours cette impression de vide qui me tuer de l’intérieur.

    J’en suis consciente, mais à mes yeux le plus important est ta vie, et pendant un instant lorsque j’ai eu l’impression d’être capable de te la prendre, je n’ai pu l’accepter voilà tout. Moi je ne suis pas prête à prendre ce risque, tu ne sais pas ce que cela me fait de penser que chaque fois que je pourrais te toucher tu te demande quand j’en viendrais à te faire du mal, cela m’est insupportable. Tu n’es pas comme moi, et c’est ce qui fait que tu es si important, tu as toute une vie devant toi, une vie qui pourrait être belle, et surtout loin du danger si tu le voulais, car c’est ce que je représente. Tu n’as pas idée de combien il m’est difficile de penser que je pourrais être celle qui te prendra ça.

    Je n’étais pas capable de mettre des mots sur tout ce qui me passer par la tête, j’aurais aimé lui dire que au fond de moi j’étais convaincu que l’amour me préserverait de cela, mais comment savoir, le croirait-il seulement après ce que je venais tout juste de lui dire, je commençais à en douter. Comment pourrait-il encore avoir confiance en moi en sachant ce que j’étais capable de faire, et surtout que cela s’appliquait à lui plus qu’à tout autre, parce que son odeur est bien la plus enivrante que je connais. J’étais bel et bien incapable de me passer de lui et je le savais, alors pourquoi avais-je l’impression qu’il venait tout juste de me dire que je n’étais pas faite pour lui. « Je ne suis pas comme toi Renesmée… » Autrement dit ? Il n’est pas un vampire, et encore heureux, je ne veux pas de ça, cela n’est pas pour moi, je ne suis pas ma mère et il devrait le savoir, je ne veux pas d’une vie sans fin avec un être froid et que je n’aime pas, je veux une vie avec lui, une vie qui lorsque la sienne prendre fin alors je ferais en sorte que la mienne aussi. Ne pouvait-il pas comprendre que la seule raison pour laquelle je ne voulais pas le mettre en danger est que je ne suis pas capable de vivre en sachant qu’il ne fait plus partie de ce monde ?! Apparement non. « Je ne suis sans doute pas celui qu’il te faut. » Quoi ? D’un coup mon cœur prit une envolé rapide, le fait est qu’il venait de rater pas mal de battement, j’en avais mal, je n’arrivais pas à croire qu’il ai dis ça. Je le refusais en fait, je n’en étais pas capable, imaginez vous que votre âme sœur, cette personne si spéciale que votre vie n’est rien sans lui, vous dise qu’il n’est pas celui qu’il vous faut, vous devenez fou. La douleur c’était emparée de moi, mais le pire fut de le regarder en face, il fuyait mon regard et je crus même le voir pleurer, j’esquissais un geste, voulant lui montrer qu’il se trompait qu’il avait besoin de moi autant que j’avais besoin de lui. Mais je me rétractais finalement, était-il en train de me dire qu’il ne m’aimait plus ? Je ne pouvais pas y croire, pas après tout ça, pas alors que je comprenais que ma vie sans lui n’avait aucun sens. La tristesse laissa bientôt place à la colère en moi, si je n’avais rien dis pendant quelques minutes je ne me retenais plus, touchant plus à la démence qu’autre chose, j’étais dans tout mes états et cela se sentait, j’étais au bord d’un désespoir qui menaçait d’avoir raison de moi une bonne fois pour toute.

    Non! Tu ne peux pas dire ça, c’est… c’est impossible, non! Tu es celui qu’il me faut, je ne veux personne d’autre, je.. Je suis incapable de vivre sans toi… Je ne veux pas que tu dise ça, je préfère encore que tu me dise que tu ne m’aime plus que de dire ça! Tu… C’est toi ou personne… Je ne veux pas…

    J’étais en train de perdre pieds, j’avais croisé les bras autour de ma taille, me rendant compte que je serrais si fort que j’en avais mal mais j’avais l’impression d’être vidée, seule cette douleur physique me rappelait que j‘étais bien en vie, je ne pouvais pas accepter ça, mes yeux étaient embués et je savais que j’avais recommencé à pleurer, ma respiration était difficile et je devais avoir l’air pitoyable, je l’avais quitté pour le préserver, et il me quittait pour quoi ? Parce que j’étais un vampire même à moitié, non je ne le pouvais pas! Je n’étais pas capable de vivre comme ça, savoir qu’il ne m’aimait plus, j’aurais été capable de l’accepter mais… ou alors c’était bien ça, il ne m’aimait plus, il ne faisait que chercher un moyen de me laisser tomber sans me le dire. Plus je m’enfonçais dans mes réflexions plus j’avais l’impression que tout était en train de s’écrouler lentement autour de moi. Finalement une seule chose aurait pu me pousser à le laisser comme il voulait apparement, et c’était à lui de me dire, pas à moi, ce n’était pas mon cas, moi je savais, je savais que je ne cesserais jamais de l’aimer, est ce que cette histoire d’imprégnation n’était finalement qu’une bêtise, ou s’était-il trompé de personne ? Tant de questions et finalement une seule réponse m’importait.

    Tu veux… il suffit que tu me dise que... tu ne m’aime plus si tu pense vraiment cela. Je… je te laisserais tranquille…

    Je fermais les yeux, incapable de rester face à lui, je finissais par me prendre ce coup que j’avais redouter, jamais je ne serais capable de renoncer à lui, la preuve était que j’avais finalement décidé de revenir, je n’en pouvais plus, six mois qui m’avait semblait six années, et finalement pour qu’il me dise qu’il n’est pas fais pour moi. S’il me disait que cet amour était fini pour lui, alors je n’aurais qu’à me rendre à l’évidence, cela me détruirait je le savais, mais je ne pouvais le forcer à m’aimer, mais dans le cas contraire, je n’étais pas celle qui baisserait les bras, il m’avait connu faible, joyeuse, enfantine, il ne me connaissait pas encore déterminée, et je l’étais, s’il m’aimait alors je ne laisserais pas tomber, je lui prouverais que nous étions fais l’un pour l’autre, et qu’il n’avait aucune chance de me quitter.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyJeu 20 Aoû - 1:34

    S’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas, ce fut sa réaction. J’avais gardé la tête baissé et alors que je venais de lui annoncer que je n’étais sans doute pas le bon pour elle, ma belle monte sur ses grands chevaux. Jamais je n’avais connu ça chez elle, mais ce fut tout de même touchant. Je savais bien qu’elle n’allait pas accepter ça, ainsi. A part si elle ne m’aimait plus mais puisqu’elle m’avait affirmé le contraire. Je ne m’attendais pas cependant à un tel engouement de sa part. « Non! Tu ne peux pas dire ça, c’est… c’est impossible, non! Tu es celui qu’il me faut, je ne veux personne d’autre, je.. Je suis incapable de vivre sans toi… Je ne veux pas que tu dise ça, je préfère encore que tu me dise que tu ne m’aime plus que de dire ça! Tu… C’est toi ou personne… Je ne veux pas… » m’avait-elle alors dit. Je n’avais pas relevé la tête, je ne voulais pas voir l’état dans lequel elle se trouvait. Je l’imaginais déjà, les yeux humides et les poings serrés. Ou bien dans une autre position qui pourrait exprimer sa colère. Elle avait le droit d’être en colère, elle avait le droit de vouloir me tuer. De ne pas accepter cela mais je ne pouvais rien. Je ne pouvais pas affirmer que j’étais le bon, aller dans son sens aurait été comme me montrer égocentrique. J’avais toujours pensé ne pas avoir mérité une pareille demoiselle, avec sa grâce et son sourire, elle savait me faire oublier ma peine. Je ne l’avais jamais considérée comme acquise, je n’allais pas commencer maintenant. Seulement, il y a des choses contre lesquels nous ne pouvons rien. Ainsi, je ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir franchis ses limites, mais je pouvais faire quelque chose contre ses inquiétudes. Sot que je suis, j’avais pensé qu’il lui serait simple de m’oublier et qu’ainsi, elle n’aurait plus besoin de se retenir à chaque fois que nous étions ensemble. Oh ! Contrairement à ce qu’elle pensait, je ne me serais jamais posé de questions puisque lorsque nous étions ensemble, elle dans mes bras ou lèvres contre lèvres, j’oubliais tout. J’aurais voulu tenter un geste, la prendre contre moi et lui demander de se calmer, lui susurrer des doux mots, ceux que je pensais toujours et que je penserais toujours. Mais je ne fis rien, gardant la tête baissé comme un enfant qu’on dispute. J’acceptais, oui, j’acceptais de me faire ainsi traiter. Je le méritais après tout, je n’avais pas à croire que ça ne lui ferait rien. Ou alors, j’étais sot de ne pas avoir pensé à l’éventualité qu’elle puisse s’emporter.

    Elle préférait encore que je lui dise que je ne l’aimais plus. Lui mentir, donc. C’était quelque chose que je refusais, je refusais de lui mentir en lui faisant croire que je pourrais un jour cesser de penser à elle et de l’aimer de tout mon cœur. Ma Nessie de mes tripes, je l’aimais plus que tout et ce, pour toujours. Seulement, comment lui faire comprendre ? Je ne voulais rien tenter. Si je la touchais, je perdrais pieds et j’oublierais tout ce qui faisait que nous en étions là. Seulement, elle reprit la parole. « Tu veux… il suffit que tu me dise que... tu ne m’aime plus si tu pense vraiment cela. Je… je te laisserais tranquille… » Je ne pouvais tolérer cela ! Non ! Je ne pouvais pas lui dire ça ! Je ne le pensais pas et je ne le penserais jamais ! Comment est-ce qu’une telle sottise lui venait à l’esprit ? L’imprégnation était bien réelle, Nessie était celle qui tenait tous les fils de ma vie. Ainsi, je n’étais qu’un pantin entre ses mains. Même si elle ne le savait sans doute pas, j’aurais vendu mon âme au diable pour elle. J’aurais renoncé à être un Loup. Même si ça aurait été un gros sacrifice et que j’aurais sans doute mis du temps à le faire. Oui, j’étais prêt à tout mais je ne voulais pas qu’elle soit toujours sur ses gardes avec moi. Je voulais qu’elle puisse être heureuse, simplement. Et apparemment, elle ne voulait pas comprendre, qu’avec moi, ça serait drôlement difficile maintenant. Je pris une profonde respiration. Je n’avais plus de choix que de reprendre la parole. Il fallait bien que je mette fin à ses délires qu’elle sortait de je ne sais où. Mais peu m’importait. Je devais savoir faire face à mes actes maintenant. Secrètement, j’espérais qu’elle comprendrait seule que ma décision n’était pas ce que j’aurais voulu. Oui, j’aurais sans doute préféré ne jamais avoir à faire ça. On a toujours du mal à quitter ce qui a imprégner notre peau non ? Alors, j’aurais du mal à quitter son odeur, sa peau, sa personne et son cœur mais j’étais prêt à un tel sacrifice, je l’avais déjà dit.

    « Petite sotte… Comment peux-tu penser que je cesserais un jour de t’aimer ? »

    C’est tout ce que j’avais dit. Le plus simplement du monde, de ma voix cassé à cause de l’émotion sans doute. Je relevais doucement la tête, les yeux humides et le regard attendri malgré moi. Je n’avais pas d’autre choix. Non, elle n’était pas devenue un monstre à mes yeux. Les vampires qui se nourrissent uniquement de sang humain et qui n’ont aucune pitié, eux, sont des monstres. Ma Nessie, elle, n’était pas ainsi. Elle était Douceur, Intelligence, Pureté et Candeur. La perfection même à mes yeux et rien ne pourrait me faire changer d’avis là-dessus. Je fis un pas en avant, maladroitement pourtant. Je profitais du fait qu’elle ai les yeux fermés pour faire se pas bien sûr, reprenant la place que j’occupais avant qu’elle m’annonce ce qu’elle avait fait, il y a de ça six mois.

    « Nessie, l’imprégnation n’est pas quelque chose qu’on peut prendre à la rigolade. Jamais je ne cesserais de t’aimer et de penser à toi. Mais il te faut quelqu’un comme toi. Je ne veux pas te priver de quoi que se soit. Tu ne pourras jamais te laisser aller complètement dans mes bras et ne dis pas le contraire je le sais. Tu te demanderais sans doute quand est-ce que tu flancheras. Je m’en fiche moi, je ne demande que ta présence près de moi et ton bonheur, mais ça me semble dur pour le moment. »

    Je n’étais pas sûr d’avoir employé les bons mots mais je faisais comme je pouvais, mon cœur battait une chamade trop forte pour moi. Tellement qu’il me fit mal. C’était sans doute parce que lui non plus n’était pas d’accord avec mon choix. Celui de la quitter. Je n’écoutais que ma raison sur ce coup, ce qui n’était peut être pas le mieux.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyJeu 20 Aoû - 2:07

    Alors c’était moi qui avait perdu la tête ? Il ne pouvait cesser de m’aimer, alors pourquoi parlait-il ainsi, pourquoi en venait-il à me dire qu’il n’était pas le bon. Quelque part je commençais à croire qu’il n’avait pas compris l’importance qu’il avait pour moi. Il pensait sûrement m’aimer plus que je ne l’aimais, il avait tord j’en étais sure. Il devait penser que le fait de se cacher derrière l’imprégnation pour expliquer l’ampleur de ses sentiments faisait de son amour quelque chose d’irrévocable et de réellement profond. Il avait tord, mon amour à moi l’était tout autant, et cela il ne l’avait pas compris, si c’était le cas alors jamais il ne m’aurait dis ça, jamais il n’aurait pu penser qu’il n’était pas celui qu’il me faut. Alors était-ce ça que je devais faire ? Lui expliquer vraiment quels étaient mes sentiments. Je ne savais plus, en y repensant je commençais à me dire que jamais je n’avais tenter de mettre des mots sur mes sentiments pour lui. C’était sûrement une erreur, s’il savait, s’il pouvait ressentir les choses comme moi il ne dirait pas de telles choses. Mais s’il pensait vraiment cela, alors peut-être n’était-il pas certain de ce que je pouvais ressentir, le fait que je sois partie lui donner toutes les raisons du monde de penser que mon amour était bien faible face au sien. Cela me brisait le cœur, parce qu’au fond de moi je ne savais pas comment lui prouver que ce n’était pas le cas. Il ne me restait plus qu’à accepter le fait qu’il veuille me quitter ? Ça je ne le pouvais pas, je lui avais dis, seul le fait de me dire qu’il ne m’aimait plus avait le pouvoir de me faire partir, si je savais qu’il était toujours mien alors il n’avait aucune chance de me repousser. J’avais un besoin immédiat de trouver un moyen de lui faire comprendre cela, mais comment ? J’étais tellement paralyser par ma douleur à présent que je n’arrivais plus à réfléchir correctement. J’avais l’impression de me perdre, de chercher une issue là où il n’y en a aucune.

    Non, je ne devais pas penser ça, il y a toujours une solution, ceux qui sont fais pour être ensemble finissent toujours par être réuni, mon père me l’avait dis, ma mère avant lui. Ils étaient ce si bel exemple me prouvant que l’amour peut tout traverser, peut tout combattre sans jamais faiblir, un exemple que je comptais suivre, depuis que j’avais compris ce que signifiait vraiment le fait d’aimer. J’avais toujours les yeux fermés, j’étais tout simplement incapable de faire face au monde extérieur. A présent j’étais comme dans un cauchemar, l’un de ceux qui vous garde ensommeillé et vous font croire que tout espoir est perdu même après votre réveil. Ce cauchemar représentait toutes mes peurs, celles que j’avais gardée au fond de moi. Quelque part, j’avais toujours su que je reviendrais, parce que vivre sans lui n’était pas vivre, mais je n’avais sûrement jamais imaginé qu’il me quitte. J’eus un léger sursaut en entendant de nouveau sa voix, c’était bête, mais pendant une seconde j’avais espérer que cela était vraiment un cauchemar, que j’allais me réveiller dans cette maison miteuse au Canada et que je verrais que jamais je n’étais rentrée. Mais non, j’écoutais ses paroles mais j’avais l’impression de les entendre de loin, qu’elles n’étaient qu’un écho, un produit de mon imagination. Finalement je rouvrais les yeux, pour m’apercevoir qu’il s’était rapprocher, peu mais c’était déjà ça. Je ne pouvais pas desserrer l’étreinte de mes bras, je savais que cela me ferait encore plus mal que de rester ainsi, mes yeux étaient posés sur lui, pleins d’incompréhension, de douleur, je ne pouvais plus contrôler ça à présent. Il venait de me détruire, autant qu’il admire son travail non. Oui j’étais pleine de rancœur à présent même si cela me déplaisait. Je secouais la tête bêtement, refusant ce qu’il venait de dire, je n’étais rien sans lui mais ça il n’avait pas l’air de le comprendre.

    Alors ne fais pas ça… si ce n’est pas une blague alors ne dis pas que je dois être avec un vampire… c’est stupide, c’est toi qui te montre idiot! De quoi me priverais-tu ? D’être heureuse ? C’est exactement ce que tu es en train de faire… Me laisser aller… mais Jacob je le fais chaque fois que je suis près de toi, je le fais sans me poser de question, je suis capable de me contrôler parce que je sais que je préférerais mourir que te faire du mal… Mon bonheur… il n’y a que toi qui puisse me donner ça, je ne veux pas d’une vie sans toi, je ne peux pas vivre sans toi.

    C’était la vérité, j’avais finalement joué franc jeu, j’avais à peine penser à ce que je disais, les mots étaient sortis tout seul. Ma voix était faible parce que je commençais à ne plus avoir la force de me battre, j’étais bien trop sous le coup de ma peine, cette douleur ne me quittait pas. J’en venait à penser que je n’avais qu’à me jeter dans ses bras, qu’il ne me repousserait pas, que pendant quelques secondes il oublierait tout ça et qu’il serait à moi, mais je ne le pouvais pas. Cela aurait été pire, égoïste et sans aucun doute peu viable. Alors maintenant que me restait-il à faire ?! Je laissais retomber mes bras, sentant que j’étais finalement engourdie d’avoir serré si fort, mais je ne m’en souciais pas, je le sentais à peine. Prenant une profonde inspiration je finissais finalement par un avoir un sourire froid sur le visage.

    Je ne peux pas… t’obliger à rester. Si tu veux vraiment que cela se termine aujourd’hui, dis le, je n’aurais plus rien à faire ici, je saurais ce qu’il me reste à faire.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyJeu 20 Aoû - 3:05

    J’avais devant moi un Nessie que j’aurais préféré ne jamais voir. Une Nessie que je voulais chasser de ma mémoire. Au bord de la crise de nerfs, elle ne ressemblait pas à la magnifique demoiselle et la gentille Nessie que je connaissais. Ce n’était pas pour me déplaire, j’aimais chaque facette de sa personnalité. Je ne pouvais rien contre ça. Je l’aimais avec ses défauts et ses qualités même si les qualités étaient plus nombreuses que les défauts mais bon, il paraitrait qu’elle n’était pas si parfaite que ça. C’est elle qui l’avait dit. Je réalisais mon égocentrisme. Sans que je le veuille vraiment, j’avais toujours sous estimé la nature de ses sentiments et maintenant, je comprenais. Son discours m’avait convaincu. « Alors ne fais pas ça… si ce n’est pas une blague alors ne dis pas que je dois être avec un vampire… c’est stupide, c’est toi qui te montre idiot! De quoi me priverais-tu ? D’être heureuse ? C’est exactement ce que tu es en train de faire… Me laisser aller… mais Jacob je le fais chaque fois que je suis près de toi, je le fais sans me poser de question, je suis capable de me contrôler parce que je sais que je préférerais mourir que te faire du mal… Mon bonheur… il n’y a que toi qui puisse me donner ça, je ne veux pas d’une vie sans toi, je ne peux pas vivre sans toi. » m’avait-elle alors crié. Ses bras accroché à sa taille. Ils avaient l’air de l’accrocher si fort. Je n’avais plus qu’une seule envie, la calmer. La même envie que j’avais quelques minutes avant mais que j’avais réprimé. J’étais sot. Je n’aurais jamais du penser qu’une vie l’un sans l’autre serait facile pour au moins l’un de nous. Ses bras retombèrent et j’aurais voulu alors me mettre derrière elle et la retenir. Elle me semblait si frêle. Plus que d’habitude encore. Petite poupée de porcelaine qu’on avait abimé. Non, que j’avais abimé. C’était moi, le seul et unique responsable. Alors que je réalisais ma stupidité évidente. L’expression de Nessie changea. Elle adopta l’un de ces sourires froid et faux que je n’aimais pas. « Je ne peux pas… t’obliger à rester. Si tu veux vraiment que cela se termine aujourd’hui, dis le, je n’aurais plus rien à faire ici, je saurais ce qu’il me reste à faire. » Voilà ce qu’elle avait dit. Voulait-elle me faire du chantage ? Insinuait-elle qu’elle repartirait chez le nomades si je ne me pliais pas à ses désirs et que je décidais de vraiment la quitter ? Je ne pouvais pas le croire. Pensait-elle vraiment que ça marcherait avec moi ? J’eus un bref sourire. En secouant la tête doucement, comme incrédule face à ce que j’entendais. Mes yeux scrutaient son visage, je fis un autre pas vers elle, m’approchant dangereusement d’elle. Doucement mais sûrement. Je tendis une main vers elle, cette main parti caresser sa joue. Je savais que je jouais avec mes faiblesses, là. Mais j’en avais besoin.

    « Crois-tu vraiment que ça va marcher avec moi ? Tu feras quoi ? Tu retourneras faire un tour du monde avec tes amis les nomades ? »

    Je levais les yeux au ciel, comme ironique. Je fis un autre pas pour me retrouver près d’elle. Trop près sans doute pour nos deux conscience. Trop près pour mon cœur qui n’en pouvait plus. Trop près pour mon corps qui ne répondrait plus de rien si je restais trop près d’elle. Dans un geste vif, j’attrapais l’un de ses poignets et je l’attirais contre moi. Mes deux bras l’entourèrent et je la serrais contre moi comme si c’était la dernière fois que j’allais pouvoir le faire. En me penchant, j’enfoui mon visage entre son épaule et son cou. Je retrouvais petit à petit mon asile, mon remède. Je me fichais pas mal de savoir qu’elle ne comprendrais sans doute pas mon geste tout de suite. Je voulais juste profiter de l’avoir contre moi. Je voulais juste me faire pardonner de la blesser et de la faire souffrir en pensant pouvoir la rendre heureuse. J’étais vraiment stupide, je me demandais d’ailleurs pourquoi elle s’obstinait à vouloir rester avec moi alors que j’étais beaucoup moins intelligent et réfléchis qu’elle. Je déposai doucement mes lèvres contre la peau de son cou, oubliant complètement que mon sang pouvait la faire bouillir d’envie. Puis, je gagnai son oreille pour la rassurer. Je ne voulais plus jamais, ô grand non jamais, la voir dans cet état. Je m’en fis la promesse intérieurement. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne plus la briser ainsi. Je m’en voulais tellement.

    « Pardon, pardon ma Nessie. Ma petite poupée, ne m’en veux pas. Je ne pensais pas à mal. Je ne peux pas vivre non plus sans toi. Pardonne-moi, je ne dirais plus jamais rien de la sorte, je serais à tes côtés tout le temps que tu voudras de moi, je t’en fais la promesse. Je t’en prie, ne m’en veux pas, je pensais que ça serait mieux ainsi pour toi mais je me suis trompé, j’ai sous estimé tes sentiments pour moi et je m’en excuse. »

    Ca faisait pas mal d’excuse après quelques reproches. A croire que les rôles étaient changés. Que j’étais celui à blâmer et elle la vierge offensée. L’image est choisi pour symboliser la force des choses, hein ? Rien de malsain dans l’air, je vous l’assure. Bref, je restais ainsi quelques instants avant de me détacher d’elle mais de rester relativement prés. Je ne voulais pas la forcer à être prés de moi, je comprendrais qu’elle me trouve complètement absurde et qu’elle refuse tout contact avec moi. Temporairement bien sûr. Elle disait toujours se laisser aller entre mes bras, je ne demandais rien d’autre à cet instant. Je la voulais mienne et pour toujours. Et à ce moment-là, j’en avais la certitude, Nessie m’aimait tout autant que je l’aimais. Nous étions vraiment fait l’un pour l’autre et malgré la folie dont j’avais fait preuve en voulant la quitter, j’espérais qu’elle ne m’en tiendrait pas rigueur et qu’elle serait m’offrir une autre chance. Ainsi, nous pourrions enfin nous retrouver pour de bon.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyJeu 20 Aoû - 3:43

    Je l’avais pensé, je m’en voulais un peu de l’avoir pensé mais cela s’était insinué en moi. Je lui reprochais de douter du fait que je l’aimerais toujours, mais je venais de le faire moi aussi. J’avais pensé pendant un moment qu’il ne m’aimait plus, que finalement il y avait eu une connerie monumentale de faite et que je n’étais pas celle qui lui était destinée, à ses yeux en tout cas. Quelque part cela aurait semblé peut-être prétentieux de ma part, mais il m’avait donné toutes les raisons possibles de le penser non ? Me dire qu’il n’était pas fais pour moi, que je devais être avec une personne de mon espèce. En fait j’en avais encore de la rancœur de l’avoir entendu me dire ça. Quelqu’un comme moi, mais des gens comme moi déjà ça ne court pas les rues, et si par là il entendait un vampire alors il allait droit dans le mur, parce que premièrement je vis avec des vampires, et j’ai beau aimer les miens comme ce n’est pas permis, je ne me vois pas partager ma vie avec un vampire, et deuxièmement parce que lorsque je le regarde je ne peux pas m’imaginer perdre tout ce qu’il représente. A mes yeux, il est la vie, celle que j’ai toujours souhaité avoir au plus profond de moi. Je ne serais plus capable de ma passer de son regard, de ce que j’y vois quand il me regarde, de son odeur, des battements de son cœur. Tout un tas de choses qui font que désormais il m’est vitale, autant dire qu’il va bien falloir qu’il s’y fasse, je ne suis pas de ceux qui renoncent, il le sait, alors pourquoi avoir essayé ? Pourquoi tenter de me faire taire, de m’envoyer aux oubliettes alors que je suis bien incapable de tourner la page. Renoncer est simple, se battre c’est beaucoup plus dure, je suis capable de renoncer, seulement à certaines conditions mais là, alors qu’il dit m’aimer, comment peut-il bien penser que je serais apte à renoncer, est-il devenu fou où c’est moi qui est raté un chapitre de l’histoire ? J’avais encore de la rancœur il la balaya en un geste, dès que sa peau entra en contact avec la mienne j’avais perdu d’avance, il venait de franchir cette ligne invisible, cette barrière qui s’était dressé entre nous jusque là et que j’avais vraiment eu envi de franchir pour le retenir. Finalement c’est lui qui avait fais ce geste, pas moi, mais ça ne changeait rien, j’avais l’impression d’avoir réussi là ou je pensais échouer, et cela me soulageait.

    « Crois tu vraiment que ça va marcher avec moi ? Tu feras quoi ? Tu retourneras faire un tour du monde avec tes amis les nomades ? » J’avais envi de le gifler, parce qu’il avait raison, ma dernière réaction avait été puéril tout simplement, mais le désespoir pousse à certains extrêmes là j’en étais arrivé à une sacrée dose je m’en rendais compte. D’un autre côté, pensait-il vraiment que je resterais à Forks s’il me quittait, pouvait-il vraiment croire que je serais capable de rester la même, de vivre ici avec mes souvenirs qui me frapperaient un peu plus chaque jour. Non ou alors il était devenu totalement idiot pendant mon absence. Et puis finalement le fait qu’il m’ai quelque peu irrité se dissipa, en même temps j’étais totalement désarmée face à lui. Sa main s’empara de mon poignet et avant d’avoir pu remettre mes idées en place j’étais dans ses bras. Je ne saurais dire exactement ce qui se passa en moi mais je fus directement apaisée, j’avais l’impression d’avoir fais un retour triomphale dans le pays des merveilles de Nessie. J’avais l’impression que tout irait bien, mais aussi que j’avais totalement perdu le fil de mes idées. Il cherchait sans doute à m’achever de la plus belle des façons ce n’était pas possible. Si j’avais été humaine j’étais presque certaine que j’aurais défaillis, cela faisait trop d’émotion pour la même personne, et lorsque je sentis son souffle dans mon cou puis ses lèvres sur ma peau je crus bien que j’allais perdre pied cette fois. Ma respiration était calme et pourtant mon cœur battait si vite que cela en devenait presque gênant, c’était irritant ce pouvoir qu’il avait sur moi. Sa voix me parvenait mais j’étais trop loin pour vraiment l’apprécier. Je rouvrais les yeux que j’avais fermé quelques secondes plus tôt afin de garder le contrôle sur moi-même, rien à voir avec son sang, je le gérais même mieux que je ne le pensais, mais plutôt avec lui. Enfin, je souris bêtement, j’aurais voulu l’arrêter dès qu’il me dit qu’il ne pouvait vivre sans moi, cela m’aurait suffis, de toute façon je n’étais pas apte à lui en vouloir à ce moment précis. J’avais envi de lui dire quelque chose mais je n’y parvenais pas. Finalement le fait qu’il s’écarte de moi fut une aide précieuse, je respirais enfin normalement, j’avais l’impression que mon propre sang venait de bouillir dans mes veines mais je m’en fichais complètement, j’avais retrouvé le sourire, ce n’était pas encore le bonheur total mais j’étais sur la bonne voix je le sentais.

    C’est à moi de faire des excuses je pense… tu m’as fais une belle peur mais… tout cela ne serait pas arrivé si je t’avais dis avant tout ce que je ressentais vraiment. Je crois que tout ce que je peux faire c’est te promettre que plus jamais tu ne réussiras à douter de moi… tu ne te sépareras pas de moi Jacob Black, il va falloir t’y faire.

    Je souriais vraiment à présent, mon ton avait repris une teinte plus enjouée et il était certain que le cauchemar venait de prendre fin. Bien sur j’avais encore en tête tout ce qu’il m’avait dis, et quelque part j’étais certaine qu’à un moment ou un autre cela me reviendrait dangereusement. Mais pour le moment il était tout ce qui m’importait, le plus important, alors que demander de plus. J’étais satisfaite de moi, bien sur le fait est que désormais je n’étais plus capable de repartir, voilà peut-être ce qu’il me fallait, passer si près de perdre ma raison de vivre pour comprendre que ma vie était ici, avec lui.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyVen 21 Aoû - 1:19

    Renesmée m’offrit un cadeau que j’espérais secrètement, un sourire. Un vrai sourire, de ceux qui peuvent vous illuminer tellement ils sont beaux. Il n’y avais plus de peine, plus de colère, plus de haine lorsque nous étions l’un dans les bras de l’autre et je le savais. Un atout pour quand elle sera en colère, une fois qu’elle sera ma femme. Puisque oui, il était évident que je finirais par me marier avec elle, ne voulant pas vivre dans le pêché. Non, en fait, c’était pas pour ça mais nous dirons ça, histoire de faire croire aux gens que je suis un homme bon, d’accord ? Bref, nous étions toujours l’un près de l’autre. « C’est à moi de faire des excuses je pense… tu m’as fais une belle peur mais… tout cela ne serait pas arrivé si je t’avais dis avant tout ce que je ressentais vraiment. Je crois que tout ce que je peux faire c’est te promettre que plus jamais tu ne réussiras à douter de moi… tu ne te sépareras pas de moi Jacob Black, il va falloir t’y faire. » m’avait-elle dit. Je pouvais de nouveau me délecter de sa douce voix. De ses intonations qui me faisaient vibrer. Je souris, je ne pourrais donc pas me séparer d’elle ? Soit ! Qu’il en soit ainsi, temps qu’elle bercerait ma vie avec son rire. J’étais conscient que nous connaitrons des hauts et des bas. Mais je savais que nos hauts seront magnifique et nos bas court et moindre. Je l’espérais en tout cas. Le bonheur avec elle me semblait enfin possible, lorsqu’elle souriait, plus rien ne pouvait m’atteindre. La peur ne m’habitait plus, oui, je n’avais plus aucun doute et j’étais heureux d’être celui qu’elle pensait bon pour elle. J’en étais fier même. Chaque fois que je l’avais à mes côtés j’étais le plus heureux de tous les hommes. Le savait-elle ? Je l’ignorais, j’espérais bien que oui en tout cas. Je ne savais pas trop quoi faire à cet instant, je la regardais, ça me suffisait pourtant. Je ne ressentais pas le besoin de bouger mais j’avais peur qu’elle pense qu’après tout ce temps, je n’avais rien à lui dire. Bien au contraire mais le plus important était dit, le reste n’était que futilité. Et puis, elle devait s’en doutait. Il n’était pas dur de comprendre qu’elle m’avait terriblement manqué et que la vie sans elle n’est vraiment pas la même. J’avais déjà cru une fois connaitre la tristesse lorsque j’eus appris le mariage de Bella mais là encore, ce n’était rien par rapport à ce que j’avais vécu. C’était bien plus fort. Peut être un peu trop fort pour un seul homme d’ailleurs.

    « Je t’aime tellement. »

    C’est tout ce que j’avais envie de lui dire. J’aurais pu lui répéter inlassablement pour qu’elle ne l’oublie jamais même si je me doutais bien qu’elle ne l’oublierais jamais sans ça. Mes deux mains se posèrent sur ses joues cette fois-ci. Attrapant son visage avec douceur, j’avançais le mien pour gouter à ses lèvres. Et j’eus honte, ses lèvres étaient bien meilleures que dans mes souvenirs. Je me fichais de franchir cette barrière. J’en avais juste besoin. Je la voulais, elle, ses lèvres et tout ce qu’elle avait à m’offrir. Des besoins que je m’appliquais à cacher et à oublier cependant, puisque je n’étais pas celui qui devait décider pour elle. J’avais déjà pensé à devenir intime avec elle, le rouge m’était monté aux joues tout de suite après, parce que je ne pouvais envisager la chose. Non pas par manque d’envie plutôt parce que je ne voyais pas Nessie de cette façon. Pourtant, il était clair que le jour où elle déciderait de s’offrir à moi, je l’accueillerais comme il le fallait. Enfin bref ! Là n’était pas la question, je me faisais des films. Je séparais nos lèvres après ce baiser. Bien qu’il fut encore chaste, c’était tout ce dont j’avais besoin. J’avais tout oublié l’espace de quelques instants, c’était simplement magique. Oui, c’est ça, elle était magique. Ou alors, c’était moi qui devenait fou mais peut importe, ma folie était la plus douce de toutes. Je plongeais mes yeux dans les siens, je n’avais plus aucune notion du temps. Et ça m’était égal. Je crois que c’est ça le pire avec l’amour c’est qu’on se fiche de tout sauf de l’autre bien sûr et que tout ce qui est autour n’a plus d’importance. Il pourrait y avoir une tempête que ça ne m’empêcherait pas de me trouver là, devant elle, à la regarder longuement. L’amour rendait complètement cinglé, c’était mon verdict. Mais mon dieu, je crois que j’aurais donné n’importe quoi pour pouvoir être cinglé chaque jour. Apparemment, ça se faisait naturellement lorsque j’étais avec Nessie. Je repris d’ailleurs la parole.

    « As-tu eu le temps de voir ta famille depuis ton retour ? »


    Oui, nous n’avions pas parlé de ça. Avait-elle vu sa famille ou était-elle venu directement là où je pourrais la trouver. J’espérais secrètement être le premier à l’avoir revu même si j’en doutais. Pourquoi je l’espérais ? Parce que je me serais sentis encore plus important bien que c’était franchement égoïste puisque ne disons nous pas que la famille passe avant tout. Avant les petits amis, donc. Oh ! Je me surprenais à aimer penser cela. J’étais son petit ami après tout, non ? C’était drôlement plaisant et ça m’avait beaucoup manqué. La vie de célibataire, très peu pour moi. Je n’y pouvais rien. Et puis, ça ne vous regarde pas. Je l’aimais, elle m’aimait. Nous nous aimions plus que tout au monde et à deux, nous aurions pu traverser n’importe quel épreuve, la preuve était là d’ailleurs.

    « Tu veux pas qu’on aille chez moi ? Ca serait peut être mieux qu’ici ? On serait plus à l’aise.. Non ? »


    Oh ! Ne voyez rien de déplacé dans mes propos. Je voulais juste qu’elle n’attrape pas un vilain coup de froid ou quoi que ce soit. Ainsi, chez moi, nous aurions pu nous mettre devant ma télé, manger des chips et boire du sodas jusqu’à n’en plus pouvoir. Comme j’aurais pu le faire avec Seth. Très romantique quoi, il fallait avouer que je n’étais pas très doué pour ces choses là. Alors bon, on me pardonne.

    ( C'est d'une niaiserie parfois, je m'en excuse. Tu t'en doutes, j'étais pas au meilleur de ma forme mais voilà. ;D)
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyVen 21 Aoû - 13:35

    Parfois en regardant vers l’avenir la peur me saisissait. Pas parce que j’avais peur du changement, au contraire celui-ci est indispensable et nous permet d’avancer, mais parce que je n’ai jamais su ce que serait vraiment mon avenir. Qui serais-je dans quelques années, les miens seraient-ils toujours à Forks ? J’avais toujours pensé que oui, mais après tout peut-être devraient-ils partir un jour pour ne pas éveiller les soupçons, mais dans ce cas là qu’adviendrait-il de moi. Je ne pourrais les suivre je ne le savais, ma place serait ici, la place de Jacob est ici autrement dit, jamais il ne quitterait Forks et la meute et cela je peux le comprendre, et je pense que quelque part ce futur n’est pas si fictif, un jour sûrement tout cela sera réel, que je sois prête à l’affronter ou non. Mais mon départ avait sans doute changé la donne, je me savais maintenant capable de vivre loin d’eux, bien sur le manque était dure, trop dure pour moi, mais je l’avais fais une fois, je saurais le refaire très certainement. Et partir en sachant que votre famille va bien et qu’elle est heureuse, cela rend les choses plus faciles. Finalement mon obsession pour le changement m’avait fais perdre de vue une chose essentielle, les choses changent d’elles même. Et c’est ce qu’il va se passer un jour ou l’autre, les choses changeront. Bien sur, j’étais prête à renoncer à certaines choses, à d’autres beaucoup moins. J’étais prête à laisser de côté Nessie, cette enfant que tout le monde surprotége, celle qui fait des erreurs et attirent des ennuis à ceux qui ont le malheur d’être près d’elle. Je n’étais pas prête à renoncer à mes parents, ils avaient encore tant de choses à m’apprendre, j’étais certaine de devoir faire des compromis, mais je ne savais pas comment m’y prendre, seul eux auraient pu me guider, et je leur avais tourné le dos. Voilà une leçon que j’avais tiré de tout cela, il ne servait à rien de chercher ailleurs ce que je pouvais avoir ici.

    Malgré mon départ pourtant, je n’ai jamais pensé refaire ma vie autre part, mon chemin se traçait au jour le jour, en compagnie de Délia, d’Oliver, ces deux là étaient mes compagnons de routes, bien que Délia avait plus des airs de chefs et Oliver ceux d’un ami dévoué. J’avais eu de la chance dans mon idiotie mais jamais, je le savais à présent, je n’aurais pu vivre éternellement comme cela, c’était bien trop dure. Et me voilà revenue à mon point de départ, Forks. Cette ville pourtant banale m’avait manqué, parce qu’elle était le siège de tous mes souvenirs, les plus heureux comme les plus tristes, mais c’est ainsi qu’est faite la vie, aujourd’hui seulement je le comprends. Et comment penser que ce n’est pas ici que je dois me trouver. Lorsque je vois Jacob je sais que ma place est ici, nulle part ailleurs, parce que lui sera toujours ici, à m’attendre. C’était égoïste de ma part dans un sens, j’étais partie et j’étais celle qui avait besoin de savoir qu’il serait toujours là à m’attendre quoi qu’il arrive, je me rendais compte que cela était stupide de ma part, en partant je lui avais donné l’occasion de tirer un trait sur nous, de refaire sa vie, mais au lieu de ça, j’étais revenue pour le voir blessé, et cela par ma faute. Quelques fois j’aurais aimé qu’Alice ai eu une vision de mon départ, nous aurions ainsi pu éviter tout cela, mais chaque épreuve a une raison d’être, cela nous apprend quelque chose, je sais maintenant que cela est fait, je me rends compte de ce que j’ai appris par mes erreurs, mais aussi de ce que j’ai failli perdre.

    Je t’aime tout autant.

    Ce n’était que des mots mais pourtant ils avaient le don de m’apaiser, je savais bien qu’il m’aimait, mais lorsqu’il me le disait, cela prenait une autre dimension pour moi. Je n’avais jamais manqué d’amour au sein de ma famille, loin de là, mais cet amour là était bien différent je savais d’ores et déjà que comme celui de mes parents il serait éternelle. Cela aurait fais paniquer n’importe qui, mais pas moi, bizarrement si on m’avait dis que je devais m’imprégner de quelqu’un, je pense que là j’aurais paniqué, mais pas lui, non. Il me prit tout de même au dépourvu, et je ne sais comment j’évitais de reculer lorsqu’il prit mon visage dans ses mains, ce dont nous avions parlé été encore présent dans mon esprit et j’avais un peu peur de moi-même à présent. Je me trompais et j’avais finalement bien fais de ne pas bouger. Dès que ses lèvres touchèrent les miennes j’eus ce même sentiment que ce jour là dans la clairière, une chaleur incroyable qui se répandait en moi, faisant battre mon cœur si fort que je n’entendais plus que ça. Son baiser fut bref et doux mais finalement c’est tout ce que je désirais à cet instant. Je rouvrais les yeux, me rendant compte que ma seule et unique faiblesse à présent, c’était lui, et il était la plus belle de toute finalement. Je ne pus m’empêcher de sourire en regardant dans ses yeux, tout n’avait pas disparu mais je me sentais tellement bien ainsi que je ne pensais plus au reste. Sa question me surprit légèrement mais finalement c’était l’une de celle que l’on ne peut éviter. Dès que j’ouvrirais la bouche je romprais cette atmosphère dans laquelle je m’étais plongé et cela me déplaisait, mais tant pis, je n’étais que condamner à la retrouver.

    Mon père m’a surprise hier, j’étais dans les bois, et ma mère et Enzo sont arrivés peu après. Je suis heureuse de les avoir revus, mais j’aurais aimé que cela se fasse autrement.

    Je ne pouvais que hausser les épaules et prendre un air dégagé. A l’intérieur les choses redevenaient compliquées pour moi, je repensais à mon père, déçu de mon départ, qui pensait que je n’avais pas eu confiance en lui, ma mère tellement en colère que j’avais eu peur d’elle pour la première fois de ma vie, et Enzo, ce petit être fragile qui avait risqué le pire juste pour retrouver l’idiote que j’étais. Oui j’avais fais du mal à plus de monde que cela ne devrait être possible. J’essayais malgré mes réflexions de ne pas afficher sur mon visage cette angoisse qui était montée en moi, et j’y arrivais plutôt bien. Son invitation me surprit je n’avais jamais mis les pieds chez lui et pendant longtemps j’avais pensé que cela ne serait pas possible, après tout les vampires ne doivent pas entrer dans la réserve et j’avais déjà franchis cette limite aujourd’hui, mais je n’étais qu’à demi vampire, peut-être y avait-il une exception pour cela, ou seulement parce que finalement Jacob s’était imprégné de moi.

    Bien sur, je me suis toujours demandé à quoi pouvait ressembler ta maison. C’est l’occasion ou jamais de le découvrir.

    J’étais curieuse, je l’avais toujours été mais encore plus lorsqu’il s’agissait de lui, quelques années auparavant j’avais eu cette obsession qui était d’essayer de rentrer en contact avec Seth sous sa forme de loup, bien sur je n’étais arrivé à rien, j’avais pu lui montrer de belles images grâce à mon don mais lui n’avait pas bronché. J’étais curieuse de tout, et petite j’étais convaincu que je pouvais tout faire, une belle erreur. Enfin, cela n’était que des enfantillages, car c’est ce que j’étais à l’époque, une enfant, ce que je ne suis plus aujourd’hui. Ma curiosité, elle, est toujours là et elle semble décuplé lorsqu’il s’agit de Jacob, j’aime avoir l’impression d’être celle qui le connaît le mieux, même si je sais que cela n’est pas le cas, la meute le connaît mieux que moi, et puis après ces six mois d’absence je me doutais que j’avais beaucoup de choses à rattraper.

    Est ce que ton père sera là ?

    C'est une chose qui venait juste de me traverser l'esprit, aussi loin que je puisse me souvenir je ne pense pas que Billy Black n'ai jamais apprécié les miens, cela ne me dérangeait pas, mais je redoutais un peu sa réaction si la petite hybride que j'étais venait à passer la porte de sa maison, surtout après qu'elle ai fais souffrir son fils pendant six longs mois, non je pense que je n'avais pas très envi d'affronter ça.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMar 25 Aoû - 17:45

    « Mon père m’a surprise hier, j’étais dans les bois, et ma mère et Enzo sont arrivés peu après. Je suis heureuse de les avoir revus, mais j’aurais aimé que cela se fasse autrement. » avoua-t-elle. J’aurais sans doute moi aussi que ça ce passe autrement pour elle. Si ça c’était mal passé bien sur. Je n’en savais rien après tout. Et je ne savais pas vraiment si j’étais en droit de demander ce qui c’était passé. Je préférais attendre qu’elle m’en parle. Qu’elle veuille se confier à moi de son plein gré. Je serais prêt à l’écouter, il n’y avait aucun soucis pour ça. C’était une chose que je savais faire avec elle. Écouter sa voix mélodieuse pendant des heures entières. Des journées entières même si elle le voulait. Ça m’était égal. J’étais tout de même soulagé qu’elle ai vu ses parents. Même si j’aurais préféré être le premier, me dire que j’aurais du cacher ça à Edward était quelque chose d’inconcevable. Pas parce que je n’étais pas prêt à mentir pour elle, bien au contraire mais plutôt parce qu’avec son don, ça n’aurait pas été facile du tout. « Bien sur, je me suis toujours demandé à quoi pouvait ressembler ta maison. C’est l’occasion ou jamais de le découvrir. » Je me demandais ce que mon invitation lui avait fait. C’était une chose, les vampires ne pouvaient mettre un pied ici. Mais elle ne l’était qu’à moitié et elle était ma destinée. N’avais-je pas le droit de profiter de ma destinée auprès des miens ? Je l’ignorais mais je voulais pouvoir me retrouver seul avec elle dans un endroit où je savais que nous pourrons être sans surveillance. Je n’étais pas contre le fait d’accepter la présence d’autres personnes lorsque j’étais avec elle mais là, j’avais besoin d’elle et seulement d’elle entre mes bras. Et puis, la plage n’était pas un endroit discret. Il était d’ailleurs possible que l’un des gars de la meute passe et nous aperçoive. C’était vrai qu’elle n’avait jamais mis un pieds dans ma modeste demeure. Peut être parce que ma maison semblait ridicule face à la Villa des Cullen ou même face au cottage qui avait une allure incroyable. Je ne regrettais pas cependant de l’y avoir invité. Elle y aurait bien mis les pieds un jours. J’espérais seulement qu’elle ne serait pas déçue. Allez savoir ce que cette petite pouvait s’imaginer en pensant à mon refuge.

    Elle me posa ensuite la question. Celle qui refroidit toutes ardeurs. « Est ce que ton père sera là ? » Mon père ? Je n’en avais aucune idée mais il risquait d’être absent. Je l’espérais en tout cas. Pas parce que je ne voulais pas lui présenter Renesmée, bien au contraire, j’attendais impatiemment le jour où je pourrais fièrement lui présenter celle qui fait mon bonheur depuis des années maintenant. Car même lorsqu’elle n’était qu’une enfant, sa simple présence suffisait à me faire irradier de bonheur. Chose qu’il avait sans doute remarquer d’ailleurs. Il n’avait jamais rien dit à propos de ma belle, se contentant de m’écouter lorsque je lui parlais d’elle. Quoi qu’il aurait pu dire de tout façon, ça n’aurait rien changé. L’imprégnation ne ce décide pas et lui qui croyait aux légendes tout comme moi, le savait. Et même pendant ces longs mois, il n’avait rien dit de mal à son propos. Pourtant, il savait que la cause de mon état était son départ. Seth ne sait pas tenir sa langue. Mais je ne pouvais rien contre ça, c’était comme inscrit en moi. Je l’attendrais le temps qu’il faudrait. Voilà ce qui était prédis. Mon père était un homme juste, j’espérais donc que s’il se trouvait là, qu’il saurait la juger en apprenant à la connaitre. Je voulais simplement qu’il comprenne combien Nessie était une demoiselle extraordinaire et combien je l’aimais. J’étais sur de tout façon qu’il comprendrait bien vite. Nessie n’avait qu’à sourire à quelqu’un pour le mettre dans sa poche, c’était quelque dont elle ne se rendait peut être même pas compte. Peu m’importait. Je voulais juste qu’on nous offre un peu de bonheur. Rien n’aurait pu me séparer d’elle. Pas même mon père. Et je me doutais qu’il le comprendrait lorsqu’il verrait à quel point j’étais fou d’elle.

    « Je l’ignore. Peut être. Ça te gêne ? »

    C’était fort possible. Après tout, elle n’avait peut être pas envie de voir mon père. De le rencontrer du moins, il était possible qu’elle ne se sente pas prête et alors, je l’aurais compris. Je tentais un sourire rassurant. Passant doucement une main dans ses cheveux. Comme voulant lui susurrer qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, que temps qu’on était tous les deux, tout irait bien. Jamais je n’avais connu pareil bonheur. Si, bien sûr, lorsque nous nous étions avoués nos sentiments. Mais là, c’était un bonheur nouveau. Un bonheur qui vous assure un lendemain sans soucis. Quelque chose qui vous donne envie de croire à fond qu’il n’y a pas mieux que ce que vous vivez. Et c’était le cas, je pensais que rien de mieux pouvait exister. C’était tellement bon de retrouver quelqu’un qui nous manque terriblement que j’aurais voulu qu’elle comprenne tout ce que je ressentais sans même avoir à lui en parler. Cependant, ça me semblait impossible. Jasper, lui-même, aurait eu sans doute mal à la tête à ressentir autant d’émotions venant d’une seule personne. Je souris à nouveau et repris la parole.

    «  Tu n’as pas à angoisser pour ça, si c’est le cas. Mon père sait que tu comptes beaucoup pour moi. Il ne dira sans doute rien. Et puis s’il dit quoi que se soit de mal, je serais là pour te défendre, ne t’en fait pas. A deux, nous sommes invincible. »

    Ma voix trahissait mes émotions, j’étais à présent remplis d’espoir. Quelque chose que je découvrais pour la première fois. Quelque chose de bien trop fort pour une seule personne. J’embrassais une nouvelle fois ses lèvres espérant lui transmettre une part de mon bonheur et de mon espoir.
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MessageSujet: Re: Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob]   Look In My Eyes I Still Love You. [Jacob] EmptyMer 2 Sep - 0:45


    De parler avec Jacob de mes parents me fit me sentir seule tout à coup. Je me rappelais le regard de mon père sur moi, la déception que j'y avais lu. Les parents peuvent faire souffrir leurs enfants et vice versa, sans le vouloir, ou alors en ne sachant pas comment s'y prendre avec eux, mais moi, mon dieu j'ai les parents les plus compréhensifs, les plus aimants et les plus présents du monde, des parents qui m'aiment et qui me pardonneraient n'importe quoi. Alors pourquoi avait-il fallu que j'agisse ainsi, que je les déçoive au point que mon père ne me voyait plus de la même manière. Au point que ma mère est de la haine envers moi, au point que j'ai l'impression d'avoir une partie de moi même, alors que c'est exactement ce que j'avais cherché à éviter en partant. Aujourd'hui je me rendais compte que le résultat n'aurait pu être pire si je leur avais dis la vérité, si j'étais resté, affrontant mon erreur, peut-être auraient-ils même mieux compris, peut-être serais-je resté leur petite fille, mais aujourd'hui j'étais une étrangère à leurs yeux, parce que la fille qu'ils ont élevés n'aurait jamais fais ça, elle ne les aurait pas déçu à ce point, je le savais.

    J'avais envi de dire tout cela à Jacob, de lui dire à quel point cela m'avait fais mal, à quel point j'avais pensé que mon coeur allait exploser dans ma poitrine, et pourtant je ne dis rien, pas par manque de confiance, au contraire je confierais ma vie à Jacob s'il le fallait, mais parce que cela aurait été horriblement égoïste de lui faire part de mon malaise, je lui aurais donné une raison de plus d'avoir mal à cause de moi. Je préférais donc resté silencieuse, fixant le sol devant moi, ne sachant pas vraiment quoi dire de plus. Le fait qu'il me propose d'aller chez lui me fit un plaisir fou, et je me sentais bien à nouveau, en confiance, comme si je n'avais pas tout perdu. Je m'étais posé beaucoup de questions sur l'endroit où il vivait, je me rappelle que enfant je pensais que Jacob vivait dans une grotte avec les autres loups de la meute, comme je l'ai dis j'étais enfant alors on peut me le pardonner. Mais non il vivait à la réserve avec son père et cela depuis toujours. De toute évidence il fut surpris par ma question et ne sut pas me répondre, j'étais quelque peu inquiète mais pas vraiment pour les raisons qu'il m'avança. Je levais les yeux vers lui souriant de façon à ce qu'il cesse de s'inquiéter pour moi.

    Non je ne suis pas inquiète, je pense juste que ton père doit me détester aujourd'hui, la manière dont je t'ai fais du mal, je ne pense pas que qui que ce soit sera heureux de me revoir à la push. Mais ne t'en fais, ton père peut me faire ses reproches, je suis prête à les entendre, ils seraient fondés. Tu as raison nous sommes invincibles mais je préfèrerais que tu ne te brouille pas avec ton père à cause de moi.

    J'avais déjà réussi à perdre mon père, je ne voulais pas qu'il fasse la même erreur que moi. Billy avait le droit de m'en vouloir et d'ailleurs je ne m'attendais pas à autre chose. J'aurais juste préféré que pour cette première visite chez lui nous ne soyons que tous les deux. Que je puisse tout étudié minutieusement, je ne voulais sentir le regard de son père sur moi chaque fois que je regarderais quelque chose, car j'étais curieuse, une maison abritant deux hommes et humains qui plus est. Ma maison elle avait été aménagé pour la petite fille à demi humaine que j'étais, seulement ce n'était pas pareil. je me doutais par contre que la maison de Jacob serait imprégnée de son odeur, surement autant que je pouvais la sentir chaque fois que j'étais près de lui, mais ça ne me faisait plus peur à présent. J'avais beau avoir pris une certaine habitude de sentir ses lèvres sur les miennes j'avais toujours la même sensation de plainitude chaque fois qu'il m'embrassait.

    Bien sur ses baisers restaient toujours correct, parce que je n'étais qu'un vampire, et oui une faible petite demi vampirette peut-être incapable de se contrôler. Penser à cela me fit sourire malgré moi, c'est vrai que je prenais des risques, mais c'était le cas chaque fois qu'il se trouvait près de moi je le savais à présent, j'étais donc plus forte que je ne le pensais ? Certainement, ou peut-être devais je seulement m'habituer de nouveau à son odeur, l'avoir le plus possible près de moi afin que celle ci ne me quitte plus. Bien sur j'aurais été bien trop heureuse de le garder pour moi, je n'en avais pas le droit pour autant, c'était égoiste de ma part de ne faire qu'y penser déjà. Je souriais toujours passant ma main sur sa joue d'un air absent, je sentais chaque grain de sa peau sous mes doigts une sensation que j'avais presque oublié, sa peau était chaude et je pouvais sentir son odeur, le gout de sa peau sur mes doigts. Je sentais ce même courant chaud m'envahir alors que je replongeais mon regard dans le sien, me rendant compte qu'il avait du m'observer pendant mon silence prolongé. Je décidais finalement que j'y avais le droit, que je pouvais me le permettre, que cela m'était peut-être du ou que je lui devais, enfin je ne réflechissais plus, me hissant sur la pointe des pieds je l'embrassais, mais pas un baiser chaste comme nous avions l'habitude d'en échanger, non mon baiser à moi était rempli de toute la passion que je pouvais avoir pour lui, de toute l'envie qui m'avait habité pendant ces six mois. Même si j'aurais aimé prolonger ce moment et cela notamment parce que je ne m'étais jamais senti aussi vivante qu'à cet instant alors qu'un courant éléctrique parcourait mes veines, je reculais doucement, souriant légèrement, préférant rester tout de même sage, ne pas tenter le diable.

    Désolé... je n'ai pas pu m'en empêcher.
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